Processus de création d’une raquette de badminton
Pour comprendre pourquoi nos raquettes préférées s’usent, il est crucial de comprendre avant tout comment elles sont conçues.
Pour comprendre pourquoi nos raquettes préférées s’usent, il est crucial de comprendre avant tout comment elles sont conçues.
Le graphite : le nerf de la guerre
Le graphite : le nerf de la guerre
Apanage des modèles premium dans les années 90, les raquettes 100 % graphite sont désormais accessibles dès 30¤. Une source de confusion pour les badistes néophytes en matériel, troublés par les écarts de prix vertigineux séparant un modèle débutant d’une raquette très haut-de-gamme frisant les 200¤.
Le coeur de nos raquettes se compose en réalité de 3 éléments-clé :
Des feuilles de carbone
Produites par un tout petit nombre d’usines dans le monde, les feuilles de graphite influent grandement sur l’orientation technique finale de la raquette. De base souple, elle constitue un véritable mille-feuille, qui explique le rendu si spécifique de l’intérieur du graphite d’une raquette.
C’est à la production de ces feuilles de graphite qu’est déterminé notamment la rigidité de la raquette. Les concepteurs de raquettes entreposent des feuilles de graphite de souplesses et de compositions différentes, et les utilisent en fonction du modèle de raquette en production.
Crédit : James St. John Le coeur de nos raquettes se compose en réalité de 3 éléments-clé :
Des feuilles de carbone
Produites par un tout petit nombre d’usines dans le monde, les feuilles de graphite influent grandement sur l’orientation technique finale de la raquette. De base souple, elle constitue un véritable mille-feuille, qui explique le rendu si spécifique de l’intérieur du graphite d’une raquette.
C’est à la production de ces feuilles de graphite qu’est déterminé notamment la rigidité de la raquette. Les concepteurs de raquettes entreposent des feuilles de graphite de souplesses et de compositions différentes, et les utilisent en fonction du modèle de raquette en production.
Apanage des modèles premium dans les années 90, les raquettes 100 % graphite sont désormais accessibles dès 30¤. Une source de confusion pour les badistes néophytes en matériel, troublés par les écarts de prix vertigineux séparant un modèle débutant d’une raquette très haut-de-gamme frisant les 200¤.
Le coeur de nos raquettes se compose en réalité de 3 éléments-clé :
Des feuilles de carbone
Produites par un tout petit nombre d’usines dans le monde, les feuilles de graphite influent grandement sur l’orientation technique finale de la raquette. De base souple, elle constitue un véritable mille-feuille, qui explique le rendu si spécifique de l’intérieur du graphite d’une raquette.
C’est à la production de ces feuilles de graphite qu’est déterminé notamment la rigidité de la raquette. Les concepteurs de raquettes entreposent des feuilles de graphite de souplesses et de compositions différentes, et les utilisent en fonction du modèle de raquette en production.
Le coeur de nos raquettes se compose en réalité de 3 éléments-clé :
Des feuilles de carbone
Produites par un tout petit nombre d’usines dans le monde, les feuilles de graphite influent grandement sur l’orientation technique finale de la raquette. De base souple, elle constitue un véritable mille-feuille, qui explique le rendu si spécifique de l’intérieur du graphite d’une raquette.
C’est à la production de ces feuilles de graphite qu’est déterminé notamment la rigidité de la raquette. Les concepteurs de raquettes entreposent des feuilles de graphite de souplesses et de compositions différentes, et les utilisent en fonction du modèle de raquette en production.
Crédit : James St. John
Entre en jeu ensuite la question du module du graphite, souvent mentionnée par les marques sur leurs raquettes haut-de-gamme. Mais vous êtes-vous déjà demandé ce que cela signifie ?
Le module d’un carbone correspond à la rigidité, l’énergie qu’il est capable de restituer par rapport à son poids. Cette valeur s’exprime en PSI, mais vous la retrouverez plus fréquemment évoquée en tonnes (20T étant par exemple un module assez bas, 100T étant le plus élevé relevé en badminton). Haut-module est en réalité un raccourci pour designer un graphite offrant une rigidité et une qualité de répulsion élevées par rapport à son poids.
Une matrice en fibre de carbone (ou de verre)
Seule, le feuille de carbone ne parviendrait pas à conserver sa forme de raquette de badminton, et se déformerait progressivement à l’usage. Pour la maintenir en place, on la fixe donc sur une matrice en fibres de carbone (ou de verre, selon les marques), qui va lui servir de squelette.
Lors d’une frappe, le graphite va se déformer à l’impact, tant verticalement que dans sa forme (il aura tendance à s’ovaliser dans le cas d’une raquette de badminton). C’est la matrice qui permettra au graphite de regagner sa forme initiale.
Une matrice de bonne qualité sera extrêmement durable, résistant aux chocs répétés, et permettant à la raquette de reprendre à l’infini sa forme initiale. Sur les raquettes bas-de-gamme en revanche, la matrice aura tendance à être moins rigide, moins endurante, provoquant la déformation du cadre.
Graphite ou Carbone ?
Vous verrez parfois des marques annoncer une composition en carbone au lieu de graphite. En réalité, il s’agit d’un abus de langage : Graphite et Carbone sont deux matériaux très proches, qui ne différent que par l’arrangement de leurs atomes.Grossièrement, on pourrait résumer leur relation en affirmant que le graphite est une variante du carbone.
Des résines (ou colles)
Pour lier les fibres de carbone, les marques utilisent des résines. Cet élément-clé est aujourd’hui le composant du cadre sur lequel les fabricants jouent le plus afin d’optimiser le rendement de leurs raquettes. Saviez-vous par ailleurs que 30 à 40 % de votre raquette est composée de résine ?
La qualité de la résine va jouer un grand rôle dans deux aspects-clé de votre raquette : les sensations (contribution à la transmission des vibrations positives, et à la suppression des vibrations parasites), mais aussi la puissance.
Il est fréquent que ces résines soient développées non par les marques de matériel de badminton, mais bien par les fabricants de feuilles de carbone. Ces feuilles sont alors livrées imprégnées de cette résine. On parle alors de « prepreg », pour préimprégné.
Prenons le cas de Yonex. Le fabricant japonais Toray a développé une nouvelle résine baptisée Nanoalloy, permettant d’affiner ses feuilles de graphite grâce à un meilleur attachement de la matrice à la feuille de carbone. Ce matériau a été livré en « prepreg » à Yonex, qui l’a adapté à ses créations pour en faire une technologie que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Nanometric.
Le module d’un carbone correspond à la rigidité, l’énergie qu’il est capable de restituer par rapport à son poids. Cette valeur s’exprime en PSI, mais vous la retrouverez plus fréquemment évoquée en tonnes (20T étant par exemple un module assez bas, 100T étant le plus élevé relevé en badminton). Haut-module est en réalité un raccourci pour designer un graphite offrant une rigidité et une qualité de répulsion élevées par rapport à son poids.
Une matrice en fibre de carbone (ou de verre)
Seule, le feuille de carbone ne parviendrait pas à conserver sa forme de raquette de badminton, et se déformerait progressivement à l’usage. Pour la maintenir en place, on la fixe donc sur une matrice en fibres de carbone (ou de verre, selon les marques), qui va lui servir de squelette.
Lors d’une frappe, le graphite va se déformer à l’impact, tant verticalement que dans sa forme (il aura tendance à s’ovaliser dans le cas d’une raquette de badminton). C’est la matrice qui permettra au graphite de regagner sa forme initiale.
Une matrice de bonne qualité sera extrêmement durable, résistant aux chocs répétés, et permettant à la raquette de reprendre à l’infini sa forme initiale. Sur les raquettes bas-de-gamme en revanche, la matrice aura tendance à être moins rigide, moins endurante, provoquant la déformation du cadre.
Graphite ou Carbone ?
Vous verrez parfois des marques annoncer une composition en carbone au lieu de graphite. En réalité, il s’agit d’un abus de langage : Graphite et Carbone sont deux matériaux très proches, qui ne différent que par l’arrangement de leurs atomes.Grossièrement, on pourrait résumer leur relation en affirmant que le graphite est une variante du carbone.
Des résines (ou colles)
Pour lier les fibres de carbone, les marques utilisent des résines. Cet élément-clé est aujourd’hui le composant du cadre sur lequel les fabricants jouent le plus afin d’optimiser le rendement de leurs raquettes. Saviez-vous par ailleurs que 30 à 40 % de votre raquette est composée de résine ?
La qualité de la résine va jouer un grand rôle dans deux aspects-clé de votre raquette : les sensations (contribution à la transmission des vibrations positives, et à la suppression des vibrations parasites), mais aussi la puissance.
Il est fréquent que ces résines soient développées non par les marques de matériel de badminton, mais bien par les fabricants de feuilles de carbone. Ces feuilles sont alors livrées imprégnées de cette résine. On parle alors de « prepreg », pour préimprégné.
Prenons le cas de Yonex. Le fabricant japonais Toray a développé une nouvelle résine baptisée Nanoalloy, permettant d’affiner ses feuilles de graphite grâce à un meilleur attachement de la matrice à la feuille de carbone. Ce matériau a été livré en « prepreg » à Yonex, qui l’a adapté à ses créations pour en faire une technologie que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Nanometric.
Entre en jeu ensuite la question du module du graphite, souvent mentionnée par les marques sur leurs raquettes haut-de-gamme. Mais vous êtes-vous déjà demandé ce que cela signifie ?
Le module d’un carbone correspond à la rigidité, l’énergie qu’il est capable de restituer par rapport à son poids. Cette valeur s’exprime en PSI, mais vous la retrouverez plus fréquemment évoquée en tonnes (20T étant par exemple un module assez bas, 100T étant le plus élevé relevé en badminton). Haut-module est en réalité un raccourci pour designer un graphite offrant une rigidité et une qualité de répulsion élevées par rapport à son poids.
Une matrice en fibre de carbone (ou de verre)
Seule, le feuille de carbone ne parviendrait pas à conserver sa forme de raquette de badminton, et se déformerait progressivement à l’usage. Pour la maintenir en place, on la fixe donc sur une matrice en fibres de carbone (ou de verre, selon les marques), qui va lui servir de squelette.
Lors d’une frappe, le graphite va se déformer à l’impact, tant verticalement que dans sa forme (il aura tendance à s’ovaliser dans le cas d’une raquette de badminton). C’est la matrice qui permettra au graphite de regagner sa forme initiale.
Une matrice de bonne qualité sera extrêmement durable, résistant aux chocs répétés, et permettant à la raquette de reprendre à l’infini sa forme initiale. Sur les raquettes bas-de-gamme en revanche, la matrice aura tendance à être moins rigide, moins endurante, provoquant la déformation du cadre.
Graphite ou Carbone ?
Vous verrez parfois des marques annoncer une composition en carbone au lieu de graphite. En réalité, il s’agit d’un abus de langage : Graphite et Carbone sont deux matériaux très proches, qui ne différent que par l’arrangement de leurs atomes.Grossièrement, on pourrait résumer leur relation en affirmant que le graphite est une variante du carbone.
Des résines (ou colles)
Pour lier les fibres de carbone, les marques utilisent des résines. Cet élément-clé est aujourd’hui le composant du cadre sur lequel les fabricants jouent le plus afin d’optimiser le rendement de leurs raquettes. Saviez-vous par ailleurs que 30 à 40 % de votre raquette est composée de résine ?
La qualité de la résine va jouer un grand rôle dans deux aspects-clé de votre raquette : les sensations (contribution à la transmission des vibrations positives, et à la suppression des vibrations parasites), mais aussi la puissance.
Il est fréquent que ces résines soient développées non par les marques de matériel de badminton, mais bien par les fabricants de feuilles de carbone. Ces feuilles sont alors livrées imprégnées de cette résine. On parle alors de « prepreg », pour préimprégné.
Prenons le cas de Yonex. Le fabricant japonais Toray a développé une nouvelle résine baptisée Nanoalloy, permettant d’affiner ses feuilles de graphite grâce à un meilleur attachement de la matrice à la feuille de carbone. Ce matériau a été livré en « prepreg » à Yonex, qui l’a adapté à ses créations pour en faire une technologie que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Nanometric.
Le module d’un carbone correspond à la rigidité, l’énergie qu’il est capable de restituer par rapport à son poids. Cette valeur s’exprime en PSI, mais vous la retrouverez plus fréquemment évoquée en tonnes (20T étant par exemple un module assez bas, 100T étant le plus élevé relevé en badminton). Haut-module est en réalité un raccourci pour designer un graphite offrant une rigidité et une qualité de répulsion élevées par rapport à son poids.
Une matrice en fibre de carbone (ou de verre)
Seule, le feuille de carbone ne parviendrait pas à conserver sa forme de raquette de badminton, et se déformerait progressivement à l’usage. Pour la maintenir en place, on la fixe donc sur une matrice en fibres de carbone (ou de verre, selon les marques), qui va lui servir de squelette.
Lors d’une frappe, le graphite va se déformer à l’impact, tant verticalement que dans sa forme (il aura tendance à s’ovaliser dans le cas d’une raquette de badminton). C’est la matrice qui permettra au graphite de regagner sa forme initiale.
Une matrice de bonne qualité sera extrêmement durable, résistant aux chocs répétés, et permettant à la raquette de reprendre à l’infini sa forme initiale. Sur les raquettes bas-de-gamme en revanche, la matrice aura tendance à être moins rigide, moins endurante, provoquant la déformation du cadre.
Graphite ou Carbone ?
Vous verrez parfois des marques annoncer une composition en carbone au lieu de graphite. En réalité, il s’agit d’un abus de langage : Graphite et Carbone sont deux matériaux très proches, qui ne différent que par l’arrangement de leurs atomes.Grossièrement, on pourrait résumer leur relation en affirmant que le graphite est une variante du carbone.
Des résines (ou colles)
Pour lier les fibres de carbone, les marques utilisent des résines. Cet élément-clé est aujourd’hui le composant du cadre sur lequel les fabricants jouent le plus afin d’optimiser le rendement de leurs raquettes. Saviez-vous par ailleurs que 30 à 40 % de votre raquette est composée de résine ?
La qualité de la résine va jouer un grand rôle dans deux aspects-clé de votre raquette : les sensations (contribution à la transmission des vibrations positives, et à la suppression des vibrations parasites), mais aussi la puissance.
Il est fréquent que ces résines soient développées non par les marques de matériel de badminton, mais bien par les fabricants de feuilles de carbone. Ces feuilles sont alors livrées imprégnées de cette résine. On parle alors de « prepreg », pour préimprégné.
Prenons le cas de Yonex. Le fabricant japonais Toray a développé une nouvelle résine baptisée Nanoalloy, permettant d’affiner ses feuilles de graphite grâce à un meilleur attachement de la matrice à la feuille de carbone. Ce matériau a été livré en « prepreg » à Yonex, qui l’a adapté à ses créations pour en faire une technologie que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Nanometric.
Le manche : plus traditionnel
Le manche : plus traditionnel
Le manche en bois est lui un peu plus simple de conception. Usiné, il est généralement taillé dans du Balsa, un bois réputé pour son excellent rapport solidité/poids, et utilisé dans le modélisme. Creux en son centre, il permet d’accueillir sur la partie haute du manche le shaft de la raquette, auquel il est rattaché par une vis (sous le top cap) et de la colle.
Crédit : Yonex International Le manche en bois est lui un peu plus simple de conception. Usiné, il est généralement taillé dans du Balsa, un bois réputé pour son excellent rapport solidité/poids, et utilisé dans le modélisme. Creux en son centre, il permet d’accueillir sur la partie haute du manche le shaft de la raquette, auquel il est rattaché par une vis (sous le top cap) et de la colle.
Crédit : Yonex International