2008-2012 : l'histoire des IFB
A moins d’une semaine du grand moment du mois d'Octobre, Badmania vous propose de vivre à ses côtés les dernières journées qui nous sépare de l'instant tant attendu : le début des Internationaux de France de Badminton 2013. Que diriez-vous aujourd'hui une petite leçon d'histoire ? Revenons sur les moments forts de l'étape parisienne du circuit Super Series, qui a su rapidement devenir une édition à part dans le coeur de certains des meilleurs joueurs de la planète. De son apparition en 2007 jusqu’à l’édition 2012, revivez les surprises, les moments insolites, les grandes confrontations de cette grande fête annuelle du badminton français.
A moins d’une semaine du grand moment du mois d'Octobre, Badmania vous propose de vivre à ses côtés les dernières journées qui nous sépare de l'instant tant attendu : le début des Internationaux de France de Badminton 2013. Que diriez-vous aujourd'hui une petite leçon d'histoire ? Revenons sur les moments forts de l'étape parisienne du circuit Super Series, qui a su rapidement devenir une édition à part dans le coeur de certains des meilleurs joueurs de la planète. De son apparition en 2007 jusqu’à l’édition 2012, revivez les surprises, les moments insolites, les grandes confrontations de cette grande fête annuelle du badminton français.
2007 : Première, action !
2007 : Première, action !
Pour cette première édition en tant que Super Series après un long historique en tant qu'Open à la Halle Carpentier, les meilleurs joueurs du monde s'étaient alors déplacés en masse pour célébrer l'événement : Lin Dan, Lee Chong Wei, Taufik Hidayat, Koo/Tan, Cai/Fu se mêlaient déjà alors aux stars de l'époque. Mais le joueur ou plutôt la joueuse que les Français observaient avec une attention toute particulière était avant tout l'enfant chérie de Coubertin Pi Hongyan (photo à droite). La Française, tête de série 6 et vainqueur en 2003 et 2004 en terre francilienne, emblème du badminton hexagonal réussira en cette année 2007 son meilleur parcours à Coubertin.
Pour cette première édition en tant que Super Series après un long historique en tant qu'Open à la Halle Carpentier, les meilleurs joueurs du monde s'étaient alors déplacés en masse pour célébrer l'événement : Lin Dan, Lee Chong Wei, Taufik Hidayat, Koo/Tan, Cai/Fu se mêlaient déjà alors aux stars de l'époque. Mais le joueur ou plutôt la joueuse que les Français observaient avec une attention toute particulière était avant tout l'enfant chérie de Coubertin Pi Hongyan (photo à droite). La Française, tête de série 6 et vainqueur en 2003 et 2004 en terre francilienne, emblème du badminton hexagonal réussira en cette année 2007 son meilleur parcours à Coubertin.
Après deux premiers tours face à Yulianti et Schenk (alors moins flamboyante qu'aujourd'hui), la joueuse tricolore prend le meilleur en quart de finale sur Lu Lan (4) après une heure de jeu acharnée et un second set gagné dans le money-time (9/21, 22/20, 21/12). L'histoire est en marche : direction les demies pour Pi qui retrouve une autre Chinoise, Zhang Ning (2 - que vous pouvez voir aujourd'hui sur la chaise de coach derrière Li Xuerui ou Wang Yihan). La tâche s’annonçait compliquée, mais là encore la Française réalise un match historique pour accéder à "sa" finale. Cocorico. Néanmoins sur sa route vers le trophée parisien, la Française d’adoption doit battre une autre joueuse chinoise, Xie Xingfang (1), reine de la discipline et menant aux points 6-1 face à la Française. L'adversaire de trop, malheureusement pour un public plein d'espoir : face à sa bête noire, Pi Hongyan ne réalise pas de nouvel exploit et doit s’avouer vaincue en deux manches.
Après deux premiers tours face à Yulianti et Schenk (alors moins flamboyante qu'aujourd'hui), la joueuse tricolore prend le meilleur en quart de finale sur Lu Lan (4) après une heure de jeu acharnée et un second set gagné dans le money-time (9/21, 22/20, 21/12). L'histoire est en marche : direction les demies pour Pi qui retrouve une autre Chinoise, Zhang Ning (2 - que vous pouvez voir aujourd'hui sur la chaise de coach derrière Li Xuerui ou Wang Yihan). La tâche s’annonçait compliquée, mais là encore la Française réalise un match historique pour accéder à "sa" finale. Cocorico. Néanmoins sur sa route vers le trophée parisien, la Française d’adoption doit battre une autre joueuse chinoise, Xie Xingfang (1), reine de la discipline et menant aux points 6-1 face à la Française. L'adversaire de trop, malheureusement pour un public plein d'espoir : face à sa bête noire, Pi Hongyan ne réalise pas de nouvel exploit et doit s’avouer vaincue en deux manches.
2008 : Paris, ville de l’amour
2008 : Paris, ville de l’amour
2008 marque la naissance d'une belle histoire d'amour : celle qui unira Peter Gade (photo à droite) jusqu'à la fin de sa carrière à Coubertin. Lors de cette édition post-olympique, le Danois et l'autre chouchou du public, Taufik Hidayat, se retrouvent en finale pour un match de gala rêvé. Avant d’atteindre la finale, C'est un Hidayat (7) bien plus flamboyant que ces dernières années qui réussissait la perf la plus marquante : battre le numéro un mondial, l’incontestable Lee Chong Wei (plus fragile en cette époque qu'aujourd'hui), en demi-finale. Au même moment, Gade éliminait au terme d'un match chargé en émotions son compatriote Kenneth Jonassen (5) après avoir sorti Chen Jin (3) en quart de finale.
En éliminant son éternel second, Gade mettait un terme à la carrière de son compatriote et ami, se trouvant ainsi chargé de la mission de lui rendre hommage en finale.
Les deux chouchous de Coubertin se rendront ainsi coup pour coup en finale après un beau parcours soldé par une finale sublime. La suite vous la connaissez certainement : Gade renverse un Hidayat affaibli en fin de match par une ampoule, et remporte la victoire en trois sets (16/21, 21/17, 21/7). C'est le début d’une grande histoire d’amour avec le public parisien pour le roi Peter.
Crédit : Yonex International En éliminant son éternel second, Gade mettait un terme à la carrière de son compatriote et ami, se trouvant ainsi chargé de la mission de lui rendre hommage en finale.
Les deux chouchous de Coubertin se rendront ainsi coup pour coup en finale après un beau parcours soldé par une finale sublime. La suite vous la connaissez certainement : Gade renverse un Hidayat affaibli en fin de match par une ampoule, et remporte la victoire en trois sets (16/21, 21/17, 21/7). C'est le début d’une grande histoire d’amour avec le public parisien pour le roi Peter.
Crédit : Yonex International
2008 marque la naissance d'une belle histoire d'amour : celle qui unira Peter Gade (photo à droite) jusqu'à la fin de sa carrière à Coubertin. Lors de cette édition post-olympique, le Danois et l'autre chouchou du public, Taufik Hidayat, se retrouvent en finale pour un match de gala rêvé. Avant d’atteindre la finale, C'est un Hidayat (7) bien plus flamboyant que ces dernières années qui réussissait la perf la plus marquante : battre le numéro un mondial, l’incontestable Lee Chong Wei (plus fragile en cette époque qu'aujourd'hui), en demi-finale. Au même moment, Gade éliminait au terme d'un match chargé en émotions son compatriote Kenneth Jonassen (5) après avoir sorti Chen Jin (3) en quart de finale.
En éliminant son éternel second, Gade mettait un terme à la carrière de son compatriote et ami, se trouvant ainsi chargé de la mission de lui rendre hommage en finale.
Les deux chouchous de Coubertin se rendront ainsi coup pour coup en finale après un beau parcours soldé par une finale sublime. La suite vous la connaissez certainement : Gade renverse un Hidayat affaibli en fin de match par une ampoule, et remporte la victoire en trois sets (16/21, 21/17, 21/7). C'est le début d’une grande histoire d’amour avec le public parisien pour le roi Peter.
En éliminant son éternel second, Gade mettait un terme à la carrière de son compatriote et ami, se trouvant ainsi chargé de la mission de lui rendre hommage en finale.
Les deux chouchous de Coubertin se rendront ainsi coup pour coup en finale après un beau parcours soldé par une finale sublime. La suite vous la connaissez certainement : Gade renverse un Hidayat affaibli en fin de match par une ampoule, et remporte la victoire en trois sets (16/21, 21/17, 21/7). C'est le début d’une grande histoire d’amour avec le public parisien pour le roi Peter.
2009 : Le dernier grand rush de Pi
2009 : Le dernier grand rush de Pi
Après son échec en finale lors de l’édition 2007, la Française revient aux avant-postes chez elle à Paris. Après trois premiers tours maitrisés face à Hirose, Nieminen et Konon (qui créera cette année là la surprise en évinçant Wang Shixian), la joueuse de l’Union Saint Bruno affronte alors Wang Yihan pour une place en finale. Malheureusement pour les supporters présents à Coubertin, Pi Hongyan (photo à droite) n’aura jamais pu inquiéter la Chinoise qui l’emporte facilement en deux sets et laissant notre représentante aux portes d’une deuxième finale. Wang Yihan remportera la finale tout aussi facilement face à une autre Wang, Lin (1) de son prénom, et inscrit son nom au palmarès des Internationaux de France.
L'histoire avec Coubertin ne s'arrêtera cependant pas là pour Wang Lin. 9 mois plus tard, la grande chinoise remportera cette fois là la finale dans l'arène de la Porte de Saint-Cloud. Et y décrochera le titre de championne du monde 2010 du simple dames, son dernier fait d'arme avant de subir une grave blessure au genou et de ne jamais retrouver la pleine possession de ses moyens.
L'histoire avec Coubertin ne s'arrêtera cependant pas là pour Wang Lin. 9 mois plus tard, la grande chinoise remportera cette fois là la finale dans l'arène de la Porte de Saint-Cloud. Et y décrochera le titre de championne du monde 2010 du simple dames, son dernier fait d'arme avant de subir une grave blessure au genou et de ne jamais retrouver la pleine possession de ses moyens.
Après son échec en finale lors de l’édition 2007, la Française revient aux avant-postes chez elle à Paris. Après trois premiers tours maitrisés face à Hirose, Nieminen et Konon (qui créera cette année là la surprise en évinçant Wang Shixian), la joueuse de l’Union Saint Bruno affronte alors Wang Yihan pour une place en finale. Malheureusement pour les supporters présents à Coubertin, Pi Hongyan (photo à droite) n’aura jamais pu inquiéter la Chinoise qui l’emporte facilement en deux sets et laissant notre représentante aux portes d’une deuxième finale. Wang Yihan remportera la finale tout aussi facilement face à une autre Wang, Lin (1) de son prénom, et inscrit son nom au palmarès des Internationaux de France.
L'histoire avec Coubertin ne s'arrêtera cependant pas là pour Wang Lin. 9 mois plus tard, la grande chinoise remportera cette fois là la finale dans l'arène de la Porte de Saint-Cloud. Et y décrochera le titre de championne du monde 2010 du simple dames, son dernier fait d'arme avant de subir une grave blessure au genou et de ne jamais retrouver la pleine possession de ses moyens.
L'histoire avec Coubertin ne s'arrêtera cependant pas là pour Wang Lin. 9 mois plus tard, la grande chinoise remportera cette fois là la finale dans l'arène de la Porte de Saint-Cloud. Et y décrochera le titre de championne du monde 2010 du simple dames, son dernier fait d'arme avant de subir une grave blessure au genou et de ne jamais retrouver la pleine possession de ses moyens.
2010 : La réssurection d'Hidayat
2010 : La réssurection d'Hidayat
Un peu plus de deux mois après les championnats du monde à Paris et le sans faute de la délégation chinoise, les stars du volants reviennent à Paris ... du moins en partie ! Beaucoup des meilleurs badistes de la planète préparant les Jeux d'Asie, le niveau de l'édition 2010 reste à ce jour comme le moins élevé de l'histoire des IFB. Mais l'édition possède pourtant ses petits moments d'histoire ! Parmi eux, le début de la renaissance de Wang Yihan, vainqueur en 2009 mais tombée en disgrâce pour mauvais résultats et non-sélectionnée aux Jeux d'Asie. La Chinoise ne tremblera pas tout au long du tournoi et signe un deuxième succès d’affilée dans la capitale en dominant le tableau du simple dame et plus particulièrement sa compatriote Li Xuerui en finale (21/13-21/9).
A défaut de grand parcours français, les Allemands marqueront de leur empreinte cette édition. Opportunistes mais pas maladroits, Fuchs/Michels (mixte) et Kindervater/Schoëttler (hommes - vainqueurs de Kido/Setiawan en demie) atteindront la finale du tournoi. Mais le héros du tournoi restera incontestablement Taufik Hidayat (photo à gauche). Privé de victoire en tournoi depuis 4 ans, battu en finale par Jorgensen la semaine précédente au Denmark Open, le mythe indonésien relève la tête face à un surprenant Joachim Persson en finale. Il remportera là son tout dernier Super Series, deux mois après sa finale perdue dans la même enceinte.
Crédit : Yonex International A défaut de grand parcours français, les Allemands marqueront de leur empreinte cette édition. Opportunistes mais pas maladroits, Fuchs/Michels (mixte) et Kindervater/Schoëttler (hommes - vainqueurs de Kido/Setiawan en demie) atteindront la finale du tournoi. Mais le héros du tournoi restera incontestablement Taufik Hidayat (photo à gauche). Privé de victoire en tournoi depuis 4 ans, battu en finale par Jorgensen la semaine précédente au Denmark Open, le mythe indonésien relève la tête face à un surprenant Joachim Persson en finale. Il remportera là son tout dernier Super Series, deux mois après sa finale perdue dans la même enceinte.
Crédit : Yonex International
Un peu plus de deux mois après les championnats du monde à Paris et le sans faute de la délégation chinoise, les stars du volants reviennent à Paris ... du moins en partie ! Beaucoup des meilleurs badistes de la planète préparant les Jeux d'Asie, le niveau de l'édition 2010 reste à ce jour comme le moins élevé de l'histoire des IFB. Mais l'édition possède pourtant ses petits moments d'histoire ! Parmi eux, le début de la renaissance de Wang Yihan, vainqueur en 2009 mais tombée en disgrâce pour mauvais résultats et non-sélectionnée aux Jeux d'Asie. La Chinoise ne tremblera pas tout au long du tournoi et signe un deuxième succès d’affilée dans la capitale en dominant le tableau du simple dame et plus particulièrement sa compatriote Li Xuerui en finale (21/13-21/9).
A défaut de grand parcours français, les Allemands marqueront de leur empreinte cette édition. Opportunistes mais pas maladroits, Fuchs/Michels (mixte) et Kindervater/Schoëttler (hommes - vainqueurs de Kido/Setiawan en demie) atteindront la finale du tournoi. Mais le héros du tournoi restera incontestablement Taufik Hidayat (photo à gauche). Privé de victoire en tournoi depuis 4 ans, battu en finale par Jorgensen la semaine précédente au Denmark Open, le mythe indonésien relève la tête face à un surprenant Joachim Persson en finale. Il remportera là son tout dernier Super Series, deux mois après sa finale perdue dans la même enceinte.
A défaut de grand parcours français, les Allemands marqueront de leur empreinte cette édition. Opportunistes mais pas maladroits, Fuchs/Michels (mixte) et Kindervater/Schoëttler (hommes - vainqueurs de Kido/Setiawan en demie) atteindront la finale du tournoi. Mais le héros du tournoi restera incontestablement Taufik Hidayat (photo à gauche). Privé de victoire en tournoi depuis 4 ans, battu en finale par Jorgensen la semaine précédente au Denmark Open, le mythe indonésien relève la tête face à un surprenant Joachim Persson en finale. Il remportera là son tout dernier Super Series, deux mois après sa finale perdue dans la même enceinte.
2011 : Le mixte danois au sommet
2011 : Le mixte danois au sommet
Vainqueur sur leurs terres la semaine précédente, la paire Fischer-Nielsen/Pedersen se rend à Paris avec l’objectif de confirmer. Comme souvent, les paires envoyées par la délégation chinoise sont là pour contrecarrer les envies de titre des Danois... mais pas cette fois ! La paire scandinave traverse une période de grâce, intouchables dans cette quinzaine des Super Series, à quelques mois des JO chez nos voisins anglais. Pour glâner un deuxième tournoi en deux semaines, la sympathique paire danoise se défait en finale de Xu/Ma (2) après un match maitrisé.
Mais il ne s’agit pas vraiment du match à retenir. En effet, c’est en demi-finale qu’aura lieu le vrai combat face Zhang/Zhao (1), favoris de la catégorie. Après un premier set rondement mené (21-14), les Danois courent après le score dans le deuxième acte et lâchent prise dans le money-time (22-24). Alors que le scénario « cruel » semblait se répéter, la paire nordique remonte au mental pour l’emporter 22-20 et près d’une heure quinze de jeu. En terme de match indécis, le public aura été servi, et aura surtout vibré à l'unisson en faveur du showman Joachim Fischer (photo à droite).
L'année 2011 est aussi marquée par les petites manipulations chinoises dans l'optique de la qualif' aux JO 2012. Lin Dan et Chen Jin se livrent à une masacarade en quarts de finale l'un contre l'autre, avant que le 1er cité n'abandonne à deux points du match en sa faveur (19-15) en demi-finale face à Tago ... le laissant gentillement l'honneur de s'incliner face à Lee Chong Wei en finale.
Crédit : Yonex International Mais il ne s’agit pas vraiment du match à retenir. En effet, c’est en demi-finale qu’aura lieu le vrai combat face Zhang/Zhao (1), favoris de la catégorie. Après un premier set rondement mené (21-14), les Danois courent après le score dans le deuxième acte et lâchent prise dans le money-time (22-24). Alors que le scénario « cruel » semblait se répéter, la paire nordique remonte au mental pour l’emporter 22-20 et près d’une heure quinze de jeu. En terme de match indécis, le public aura été servi, et aura surtout vibré à l'unisson en faveur du showman Joachim Fischer (photo à droite).
L'année 2011 est aussi marquée par les petites manipulations chinoises dans l'optique de la qualif' aux JO 2012. Lin Dan et Chen Jin se livrent à une masacarade en quarts de finale l'un contre l'autre, avant que le 1er cité n'abandonne à deux points du match en sa faveur (19-15) en demi-finale face à Tago ... le laissant gentillement l'honneur de s'incliner face à Lee Chong Wei en finale.
Vainqueur sur leurs terres la semaine précédente, la paire Fischer-Nielsen/Pedersen se rend à Paris avec l’objectif de confirmer. Comme souvent, les paires envoyées par la délégation chinoise sont là pour contrecarrer les envies de titre des Danois... mais pas cette fois ! La paire scandinave traverse une période de grâce, intouchables dans cette quinzaine des Super Series, à quelques mois des JO chez nos voisins anglais. Pour glâner un deuxième tournoi en deux semaines, la sympathique paire danoise se défait en finale de Xu/Ma (2) après un match maitrisé.
Mais il ne s’agit pas vraiment du match à retenir. En effet, c’est en demi-finale qu’aura lieu le vrai combat face Zhang/Zhao (1), favoris de la catégorie. Après un premier set rondement mené (21-14), les Danois courent après le score dans le deuxième acte et lâchent prise dans le money-time (22-24). Alors que le scénario « cruel » semblait se répéter, la paire nordique remonte au mental pour l’emporter 22-20 et près d’une heure quinze de jeu. En terme de match indécis, le public aura été servi, et aura surtout vibré à l'unisson en faveur du showman Joachim Fischer (photo à droite).
L'année 2011 est aussi marquée par les petites manipulations chinoises dans l'optique de la qualif' aux JO 2012. Lin Dan et Chen Jin se livrent à une masacarade en quarts de finale l'un contre l'autre, avant que le 1er cité n'abandonne à deux points du match en sa faveur (19-15) en demi-finale face à Tago ... le laissant gentillement l'honneur de s'incliner face à Lee Chong Wei en finale.
Mais il ne s’agit pas vraiment du match à retenir. En effet, c’est en demi-finale qu’aura lieu le vrai combat face Zhang/Zhao (1), favoris de la catégorie. Après un premier set rondement mené (21-14), les Danois courent après le score dans le deuxième acte et lâchent prise dans le money-time (22-24). Alors que le scénario « cruel » semblait se répéter, la paire nordique remonte au mental pour l’emporter 22-20 et près d’une heure quinze de jeu. En terme de match indécis, le public aura été servi, et aura surtout vibré à l'unisson en faveur du showman Joachim Fischer (photo à droite).
L'année 2011 est aussi marquée par les petites manipulations chinoises dans l'optique de la qualif' aux JO 2012. Lin Dan et Chen Jin se livrent à une masacarade en quarts de finale l'un contre l'autre, avant que le 1er cité n'abandonne à deux points du match en sa faveur (19-15) en demi-finale face à Tago ... le laissant gentillement l'honneur de s'incliner face à Lee Chong Wei en finale.
Crédit : Yonex International
2012 : Gade, clap de fin
2012 : Gade, clap de fin
Pour mettre un terme à sa carrière internationale, la star danoise Peter Gade (photo à gauche) décide de participer à deux tournois majeurs en Europe : les Super Series du Danemark et naturellement ceux de France. Après des adieux gâchés sur ses terres suite à une élimination prématurée dès le premier tour, le Danois arrive à Paris avec la ferme intention de finir en apothéose son dernier tournoi, après des dernières sorties internationales catastrophiques.
Ironie du destin : 4 ans après envoyé son aîné Jonassen à la retraite, son cadet lui fait subir exactement le même traitement. Pendant que Gade quitte le monde du badminton international, Viktor Axelsen, 18 ans, s’incline lui en finale. Que Peter Hoeg Gade ne s’inquiète pas, la relève danoise est assurée.
Une dernière fois, la magie de Coubertin va opérer. Après un premier tour maitrisé face à Ueda, Peter Gade doit faire face à l’Indien Jayaram. Mené 1 set à zéro, Gade renverse la situation à l'expérience dans un Coubertin en fusion et file vers un quart de finale pour un duel fratricide face à Jan O Jorgensen. Le premier set tombe en faveur du futur retraité qui continue sur sa lancée dans le second set (14-9) et pensait surement avoir fait le plus dur. Malheureusement pour lui, son compatriote ne fera pas de cadeaux à son glorieux aîné et remportera les deux autres sets. Tout le monde se souviendra du geste de Jan O Jorgensen montrant son adversaire du jour à l’issue du match pour lui rendre hommage.
Crédit : Yonex International Ironie du destin : 4 ans après envoyé son aîné Jonassen à la retraite, son cadet lui fait subir exactement le même traitement. Pendant que Gade quitte le monde du badminton international, Viktor Axelsen, 18 ans, s’incline lui en finale. Que Peter Hoeg Gade ne s’inquiète pas, la relève danoise est assurée.
Une dernière fois, la magie de Coubertin va opérer. Après un premier tour maitrisé face à Ueda, Peter Gade doit faire face à l’Indien Jayaram. Mené 1 set à zéro, Gade renverse la situation à l'expérience dans un Coubertin en fusion et file vers un quart de finale pour un duel fratricide face à Jan O Jorgensen. Le premier set tombe en faveur du futur retraité qui continue sur sa lancée dans le second set (14-9) et pensait surement avoir fait le plus dur. Malheureusement pour lui, son compatriote ne fera pas de cadeaux à son glorieux aîné et remportera les deux autres sets. Tout le monde se souviendra du geste de Jan O Jorgensen montrant son adversaire du jour à l’issue du match pour lui rendre hommage.
Crédit : Yonex International
Pour mettre un terme à sa carrière internationale, la star danoise Peter Gade (photo à gauche) décide de participer à deux tournois majeurs en Europe : les Super Series du Danemark et naturellement ceux de France. Après des adieux gâchés sur ses terres suite à une élimination prématurée dès le premier tour, le Danois arrive à Paris avec la ferme intention de finir en apothéose son dernier tournoi, après des dernières sorties internationales catastrophiques.
Ironie du destin : 4 ans après envoyé son aîné Jonassen à la retraite, son cadet lui fait subir exactement le même traitement. Pendant que Gade quitte le monde du badminton international, Viktor Axelsen, 18 ans, s’incline lui en finale. Que Peter Hoeg Gade ne s’inquiète pas, la relève danoise est assurée.
Une dernière fois, la magie de Coubertin va opérer. Après un premier tour maitrisé face à Ueda, Peter Gade doit faire face à l’Indien Jayaram. Mené 1 set à zéro, Gade renverse la situation à l'expérience dans un Coubertin en fusion et file vers un quart de finale pour un duel fratricide face à Jan O Jorgensen. Le premier set tombe en faveur du futur retraité qui continue sur sa lancée dans le second set (14-9) et pensait surement avoir fait le plus dur. Malheureusement pour lui, son compatriote ne fera pas de cadeaux à son glorieux aîné et remportera les deux autres sets. Tout le monde se souviendra du geste de Jan O Jorgensen montrant son adversaire du jour à l’issue du match pour lui rendre hommage.
Ironie du destin : 4 ans après envoyé son aîné Jonassen à la retraite, son cadet lui fait subir exactement le même traitement. Pendant que Gade quitte le monde du badminton international, Viktor Axelsen, 18 ans, s’incline lui en finale. Que Peter Hoeg Gade ne s’inquiète pas, la relève danoise est assurée.
Une dernière fois, la magie de Coubertin va opérer. Après un premier tour maitrisé face à Ueda, Peter Gade doit faire face à l’Indien Jayaram. Mené 1 set à zéro, Gade renverse la situation à l'expérience dans un Coubertin en fusion et file vers un quart de finale pour un duel fratricide face à Jan O Jorgensen. Le premier set tombe en faveur du futur retraité qui continue sur sa lancée dans le second set (14-9) et pensait surement avoir fait le plus dur. Malheureusement pour lui, son compatriote ne fera pas de cadeaux à son glorieux aîné et remportera les deux autres sets. Tout le monde se souviendra du geste de Jan O Jorgensen montrant son adversaire du jour à l’issue du match pour lui rendre hommage.