Une bouffée d’oxygène bienvenue
Quoi de plus exaltant que d’offrir au badminton indonésien sa première médaille d’or olympique en double mixte, le jour de la fête de l’indépendance de son pays ? Après avoir connu le goût du pouvoir dans les années 1990 – avant l’émergence de la Chine - ce retour du plus beau métal au tableau de chasse du badminton national sonne comme une revanche sur le passé.
Mais lorsque l’on admire la tradition du beau jeu prôné par les "Brésiliens" du badminton, on ne peut que se réjouir de ce résultat positif. C’est bien cela le style indonésien : une multitude de styles propres à chaque joueur, et la culture du jeu avant la culture de la gagne – toutefois bien souvent au détriment des résultats au cours de cette dernière décennie.
Mais lorsque l’on admire la tradition du beau jeu prôné par les "Brésiliens" du badminton, on ne peut que se réjouir de ce résultat positif. C’est bien cela le style indonésien : une multitude de styles propres à chaque joueur, et la culture du jeu avant la culture de la gagne – toutefois bien souvent au détriment des résultats au cours de cette dernière décennie.
Quoi de plus exaltant que d’offrir au badminton indonésien sa première médaille d’or olympique en double mixte, le jour de la fête de l’indépendance de son pays ? Après avoir connu le goût du pouvoir dans les années 1990 – avant l’émergence de la Chine - ce retour du plus beau métal au tableau de chasse du badminton national sonne comme une revanche sur le passé.
Mais lorsque l’on admire la tradition du beau jeu prôné par les "Brésiliens" du badminton, on ne peut que se réjouir de ce résultat positif. C’est bien cela le style indonésien : une multitude de styles propres à chaque joueur, et la culture du jeu avant la culture de la gagne – toutefois bien souvent au détriment des résultats au cours de cette dernière décennie.
Mais lorsque l’on admire la tradition du beau jeu prôné par les "Brésiliens" du badminton, on ne peut que se réjouir de ce résultat positif. C’est bien cela le style indonésien : une multitude de styles propres à chaque joueur, et la culture du jeu avant la culture de la gagne – toutefois bien souvent au détriment des résultats au cours de cette dernière décennie.
Illustrons cette irrégularité dans la performance par quelques exemples récents : avant de décrocher l’or à Rio, Natsir et Ahmad ont échoué en finale des Jeux d’Asie, puis ont été éliminés au deuxième tour de l’Indonésia Open et au premier tour de l’Australian Open. Mohammad Ashan et Hendra Setiawan, champions du monde en titre en double hommes, traversent la saison 2016 tels des fantômes, tandis que le n°1 indonésien en simple hommes Tommy Sugiarto, actuel n°9 mondial, n’a pas gagné de titre sur le circuit SuperSeries depuis son unique succès au Singapore Open en 2013. Enfin, en simple dames, la première joueuse indonésienne, Maria Febe Kusumastuti, ne pointe qu’au 25ème rang.
Crédit : Sylvain Nalet Illustrons cette irrégularité dans la performance par quelques exemples récents : avant de décrocher l’or à Rio, Natsir et Ahmad ont échoué en finale des Jeux d’Asie, puis ont été éliminés au deuxième tour de l’Indonésia Open et au premier tour de l’Australian Open. Mohammad Ashan et Hendra Setiawan, champions du monde en titre en double hommes, traversent la saison 2016 tels des fantômes, tandis que le n°1 indonésien en simple hommes Tommy Sugiarto, actuel n°9 mondial, n’a pas gagné de titre sur le circuit SuperSeries depuis son unique succès au Singapore Open en 2013. Enfin, en simple dames, la première joueuse indonésienne, Maria Febe Kusumastuti, ne pointe qu’au 25ème rang.
Crédit : Sylvain Nalet