Si près ... et pourtant si loin ! Brice Leverdez aura accompli la moitié du long chemin à accomplir vers la médaille face au grandissime favori Jan O Jorgensen. Poussé au set décisif par le Français, le numéro 3 mondial est malgré tout parvenu à imposer son autorité pour rejoindre les demi-finales des championnats d'Europe 2014.
Battu 2 fois en 2009 par le jeune et talentueux scandinave, Brice Leverdez retrouvait à Kazan un adversaire qu'il connaît mieux qu'il n'y paraît. De la même génération, les deux hommes croisent le fer dès les classes de jeunes ... avec à l'époque un avantage pour le Français.
Mais le temps passe, et la qualité de la formation danoise est passée par là. Entre temps, Jorgensen est devenu le digne héritier de Peter Gade en accédant au 3ème rang mondial. Pas de quoi impressionner le septuple champion de France : après un premier set géré par le Danois, le Français retourne une situation compromise au second set pour égaliser. Mais une entame difficile pour le Cristolien et une hausse du tempo côté danois combinées mettront un terme aux ambitions du 35ème mondial. Jorgensen rejoint le dernier carré et son compatriote Viktor Axelsen (21-14, 19-21, 21-12) et continue de rêver à un premier sacre continental.
L'incontournable règne danois
Sans surprise, le Danemark règne en maître sur des championnats d'Europe décousu, où les têtes de série ont très rapidement plié bagage. La faute en partie à une formation russe transcendée et parvenue à réaliser des gros coups qui n'auront finalement qu'aidé leurs prestigieux visiteurs scandinaves. Symbole de cet état de forme brillant : Vladimir Ivanov, qualifié demain à la fois en simple et en double avec Ivan Sozonov.
Tout n'est cependant pas parfait côté danois : Hans-Kristian Vittinghus (3) a craqué face à Rajiv Ouseph (5), la jeune Line Kjaersfeldt a elle totalement déjoué face à un Karin Schnaase pourtant blessée. A la surprise générale, Anna Thea Madsen et la Turque Bayrak décrochent une demi-finale inattendue en bas de tableau chez les dames, laissant la porte grande ouverte à Carolina Marin (1).
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