Election FFBaD - Bad 2028, le pari des expériences, emmenée par J-M Richard - Page 2
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Election FFBaD - Bad 2028, le pari des expériences, emmenée par J-M Richard

Démarré par Richard Catroux, 19 Octobre 2020, 12:02

Merci pour cette synthèse et  ce pragmatisme. Je vous rejoins grandement.

Victor 98K 4U // Fleet Ares // Fleet Cosmos // Fleet T8 III

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Bonjour Monsieur Richard
J’ai une question que je vais également poser aux autres candidats.
Si vous êtes élu et sachant qu'être président d'une fédération est très prenant, qu'allez vous faire, cumuler votre emploi actuel avec votre travail de Président de la FFBaD ou  abandonner votre emploi actuel et dans ce cas je suppose que vous allez à juste titre demander à la Fédération de vous rémunérer comme cela est prévu dans nos statuts . Pourrait-on savoir à hauteur de combien? Car cela sera pris sur le budget de la fédération.
Mathieu

A quelques semaines de l'Assemblée Générale élective de la FFBaD, Jean-Michel Richard de la liste Bad 2028, le pari des expériences répond à vos questions !

Interrogé par nos soins sans avoir pris connaissance des questions au préalable, le candidat à la présidence de notre Fédération répond sans détour sur des thématiques aussi variées qu'importantes. Pour une lecture plus agréable, nous vous proposons une première partie aujourd'hui. La seconde partie sera disponible sur notre site demain à 17h30

Retrouvez la première partie en cliquant sur le lien suivant : Questions/Réponses avec Jean-Michel Richard pour Bad 2028, le pari des expériences (1/2)
A votre service :)


Bonjour M. Ferrand,

Voici les réponses que nous vous apportons.

1)   Qui se revendique de l'équipe sortante et serait dans la continuité de la politique précédente ? et si non alors que vous étiez dans le CA précédent, en quoi vous vous en éloignez ?

Pour ceux qui sont engagés dans l'olympiade qui se termine, nous assumons les décisions qui ont été prises. Certaines décisions sont bonnes, d'autres moins, nos points de vue ont été majoritaires sur certaines, minoritaires sur d'autres.
Il en va comme ça de la vie démocratique. Il serait indécent de faire un tri dans ce devoir de mémoire. Juste une précision, le système électoral précédent de par sa nature et les circonstances excluant la notion d'équipe.
Le projet que nous portons, lui, s'inscrit dans une équipe. De plus nous souhaitons associer plus étroitement en fonction des sujets les principaux concernés par les décisions.
Néanmoins, toute personne qui prend une décision s'expose à satisfaire certains et décevoir d'autres.


2)   Tout programme sérieux, entraîne sa projection budgétaire, et donc quels sont vos engagements quant à l'évolution de la licence fédérale, de la participation fédérale ? quelles autres "taxes", "cotisations", "participations" auriez-vous en projet ? a l'opposé prenez-vous l'engagement de ne pas en créer ?

Pour information, pour le club de Pignan pour un adulte la cotisation club est de 72 euros :
7 euros pour le Codep
20,95 euros pour la Ligue
26,57 euros pour la FFBad
17,48 euros pour le club
Donc la part "Fédérale" (codep+ligue+ffbad) représente déjà 74,72 % de notre cotisation.
Sachant que dans le club la cotisation est la même pour tout le monde, les loisirs ne finançant pas les compétiteurs.
J'ai repris la présidence du club en 2013, réaffilié le club, passer le club de 25 adhérents avant désaffiliation à 87 adhérents en 2019/2020, avec un taux de renouvellement de 71 %. Je pense avoir déjà fait beaucoup pour les finances de tout le monde et avoir pleinement jouer le jeu fédéral.

Mais c'est effectivement plus facile d'augmenter une licence que d'augmenter son nombre de licenciés.

Le budget fédéral a clairement été mis à mal par la crise sanitaire, la projection atteint plus d’un million d’euros de moins sur le poste recette des licences.
Les solutions de facilités pourraient être, effectivement d’augmenter la licence, je doute que ce soit un choix judicieux pour retrouver nos licences perdues, le second choix serait de recourir à l’emprunt, même si ce n’est pas à exclure, à ce jour ce choix n’est pas judicieux, puisqu’il faudra bien rembourser cette charge et cela ne sera possible qu’avec une vision budgétaire à long terme quasiment impossible tant qu’une solution pérenne contre le virus ne sera pas trouvée !
Nous nous avons une équipe qui ne fait pas de promesses en l’air, mais qui cherche des solutions pertinentes, nous avons ainsi priorisé certaines lignes budgétaires en décalant certaines autres lignes, cette manipulation nous permet de disposer de financements immédiats pour soutenir la relance. Cette réflexion s’est vue accentuée par les propositions du plan de relance gouvernemental en faveur du sport. Evidement ce sera difficile, la marge de man½uvre étant très étroite, mais c’est possible si tous les acteurs du Bad se resserrent autour du projet.




3)   Pour plus de transparence, vous engagez vous à publier en ligne sur le site fédéral les comptes de la fédération ? et rétroactivement sur les 2 dernières olympiades ? Les comptes et tout documents soumis au vote des AG seront ils à l'avenir diffuser aux présidents de clubs, aux codeps, aux ligues pour que chacun puisse transmettre ses questions éventuelles à ses représentants à l'AG fédérale voir des consignes de vote ? (La mise en place de la participation fédérale n'aurait pas ainsi établie en catimini si ce fonctionnement était la norme)

Cela n’est pas un problème de mettre à disposition ce qu’il est possible de mettre sur le site ou/et dans une news clubs il faut que le Commissaire aux Comptes valide et nous permette de faire ce qu’il est possible. Les documents sont déjà fournis aux délégués en amont de l’AG donc oui pour les organes déconcentrés et les présidents de clubs. Cela va dans le sens de la réforme de la gouvernance vers plus de transparence et de démocratie. Je ne peux pas m’engager sur la publication des documents des deux dernières olympiades il faudra que le service financier se rapproche de la CAC pour savoir ce qu’il est possible de faire.

4)   La participation fédérale ne fait pas l'unanimité. En avez vous bien conscience ? Pouvez me citer quelles sont les autres fédérations sportives, si possible olympiques, qui auraient mis en place une telle taxe sur l'activité des compétiteurs ou d'une fraction de ses licenciés ? (Je ne parle pas bien sûr de titre de participation fédérale qui se substitue à la licence pour une pratique ponctuelle) Vous engageriez vous à sa suppression au cours ou au terme de votre mandat ?

Ou bien

Si on calcule par exemple
2 créneaux de 2 heures en jeu libre, 6 volants plume pour 2 heures, 1 tube par semaine, 40 semaines de jeu, 20 tubes
20 * 15 euros = 300 euros
10 tournois à 20 euros = 200 euros, 1 tube et demi par tournoi, 15 tubes
15 * 15 euros = 225 euros
1 raquette 80 euros, 2 cordages 30 euros
Budget annuel compétition -> 665 euros
(vous ajoutez bien sûr licence fédérale, cotisation club, en fonction des clubs sur-cotisation entrainement, autre équipement, déplacements....)

Faites-vous le constat que le badminton est un sport cher en pratique compétitrice, et puisque ce n'est déjà pas accessible à tout le monde, nous ne sommes plus à 20 ou 30 euros près ?
Dans ce cas allez-vous repositionner la fédération sur une cible csp+ et s'éloigner des discours badminton pour tous ? et l'assumer ?

Et j'étais déjà licencié quand on est passé des résultats papiers aux résultats informatiques, la création de poona, vers 1990-91 je dirais, et il n'y avait eu pas d'invention de taxe pour ce faire.

Et juste pour information sur les 2 tournois que nous organisons dans l'année, la fédération vient ponctionner sans rien faire (sans rien faire de plus, pour les ergoteux, par rapport aux années précédentes) plus de 600 euros de participation. C'est deux fois plus que notre subvention municipale annuelle de 300 euros.

Oui nous avons conscience que la participation fédérale ne fait pas l’unanimité. D’autres fédérations olympiques pratiquent un tarif différent entre licence compétiteur et non-compétiteur mais nous n’avions pas souhaité créer une « scission » entre ces deux populations c’est pourquoi la participation avait été retenue et soumise à l’AG d’avril 2018. Pour autant elle n’a pas vocation à perdurer encore faut-il être en capacité de trouver un financement extérieur pour la remplacer. Une fois le logiciel de gestion de compétition mis à disposition vous pourrez l’utiliser gratuitement, si vous souhaitez utiliser cette solution, ce qui vous permettra d’engager moins de frais lors de la réalisation de tournois et de permettre aux licenciés de s'inscrire aux tournois sur MyFFBaD sans frais, contrairement aux solutions privées.
La participation fédérale sert également au financement du haut-niveau et dans une moindre partie pour des actions sociétales.


5)   L'abonnement au magasine 100% Bad, s'apparente aujourd'hui (depuis toujours) à de la vente forcée. On ne peut pas à la prise de licence refuser la prise d'abonnement bien que je demande le développement en ce sens à la fédération depuis 3 ans. Ces demandes restent sans réponses à ce jour (autre forme de non-respect des clubs...). La Fédération a su entre temps développer le choix papier/numérique, mais pas le choix oui/non. Le paiement de l'abonnement non désiré est immédiat avec la licence, et par contre le remboursement après nombreuses relances prend de 3 à 6 mois. Vous engagez vous à mettre en ½uvre dès la saison prochaine la non prise d'abonnement du magasine 100% Bad pour faire cesser cet abus ? Et je remarque que la diminution des frais de publipostage ne s'est pas répercutée sur le prix du magazine.

Nous proposerons lors de l'AG (seule souveraine) la suppression du 100% Bad, dans sa formule actuelle, pour les raisons que vous évoquez et pour répondre aux enjeux d'une communication moderne et efficace.


6)   De façon statutaire un licencié ne peut pas s'exprimer sur l'élection fédérale. De façon statutaire un président de club ne peut pas s'exprimer sur l'élection fédérale. De façon statutaire un délégué Codep ne peut pas s'exprimer sur l'élection fédérale. Nous élisons des délégués ligue à l'assemblée générale qui de façon statutaire ne sont pas engagé sur le vote qu'ils formuleront, ils feront chacun ce qu'ils veulent le jour de l'AG, rien ne les engage. Ce système électoral est hors d'âge et n'est en rien une quelconque représentation de la base la fédération, les licenciés et à minima à mon sens les clubs. Quelles évolutions statutaires allez-vous mettre en ½uvre pour que les clubs soient acteurs de la prochaine élection fédérale en 2024 ? (A tire d'exemple au Rubgy ce sont les clubs qui votent pour l'élection fédérale). Une consultation de 1800 électeurs à distance ou en physique sur 90 bureaux de votes, les codeps, n'est pas insurmontable à notre époque quand on le veut.

La réforme de la gouvernance est un enjeu fort, une première étape a été franchie, mais comme vous le soulignez elle n'est pas suffisante. Bien entendu, dans un souci de démocratie, la représentativité de l'ensemble des acteurs sera améliorée. Cependant il faut avoir à l'esprit que l'Etat va imposer certaines contraintes (à ce jour non clairement formulées), et que cette gouvernance pour être efficace et au risque sinon de déstabiliser l'ensemble devra impliquer et associer l'ensemble des acteurs. Il nous paraît risqué par exemple de court-circuiter comités et Ligues. Cette réforme n'a pas de réponse parfaite, elle exige de raison garder, pour éviter toute dérive dans de l'autoritarisme populiste, ou de la démagogie utopiste.


8 ) Tous les week-ends de tournoi, des dizaines de bénévoles se retrouvent en haut d'échelles pour poser des bâches pour occulter ces foutues verrières qui font jolies mais qui ne servent pas à grand-chose puisque de toute façon on allume toujours l'éclairage d'un gymnase. De quelle façon allez-vous agir pour que les architectes, les élus comprennent que la lumière naturelle est l'ennemi du badminton (et pas uniquement) dans un gymnase ? Que tout nouveau gymnase doit l'intégrer ? Qu'une photo d'un gymnase avec le soleil couchant traversant c'est joli mais c'est un crime ?

C’est également un point fort de notre projet Il faut que la fédération soit à vos côtés dans l’accompagnement des dossiers de création d’équipements sportifs et de salles spécifiques pour que les règles techniques préconisées par la fédération soient prises en compte. De la même manière qu’il y a l’association des maires de France il y a une association des architectes. C’est auprès de cet organisme que nous devons nous rapprocher afin que les normes techniques liées au badminton soient intégrées dans le référentiel des architectes. Nous devons aussi bénéficier de votre veille terrain pour que vous nous indiquiez à chaque fois qu’un projet de salle est en étude. La fédération devra ainsi intervenir en amont sur les dossiers auprès des mairie et du cabinet d’architecte missionné.

9) Il y a autour de 1 000 Juge-Arbitres référencés actifs dans Poona, ce qui veut dire que c'est beaucoup moins en réalité. Soit moins de 0,5 % des licenciés ! Et pourtant on les maltraite ! Ils étaient Juge-Arbitre Départemental, ils pouvaient être JA principal de tournoi avec des joueurs N, ils sont devenus Juge-Arbitre accrédité et ils n'ont plus eu le droit. Ils étaient Juge-Arbitre Interclubs dans les Ligues qui en demandent, on leur dit qu'ils ne peuvent plus l'être parce qu'ils n'ont pas le module ICR...Allez-vous cessez de maltraiter, au cours du prochain mandat, les bénévoles juges arbitres qui officient depuis des années et leur laisser le droit de continuer d'officier ? Ils ont bien rendu service jusque-là non ?

Encore un sujet qui nous tient à c½ur, vous évoquez une problématique que nous avons prise en compte.
Il faut permettre à cette population de pouvoir accéder au grade qui correspond à leur besoin. Un module complémentaire en visio-conférence pourrait assouplir cet accès.
C’est aussi permettre à un JALA de pouvoir officier avec des arbitres là aussi peut-être avec un module le but n’étant pas de mettre en difficulté un arbitre ou un juge-arbitre Il faut aussi permettre aux OT de trouver le plaisir lorsqu’ils officient


10) J'ai découvert le badminton l'été 1988 dans un camping en Bretagne. Il y avait un terrain en plein air et à la rentrée je me suis inscrit à Mantes-La-Jolie. Donc oui c'est possible de découvrir le badminton par une pratique extérieure et oui cela peut ramener des licenciés. Avant d'engager des sommes importantes sur le AirBadminton (à coup de terrain en dalles plastiques à 5000 euros par exemple...) vous engagez vous à faire une vraie étude scientifique et rationnelle de la pratique possible du AirBadminton en France ? En fonction du lieu en France, combien de jours dans l'année la pratique du AirBadminton est-elle théoriquement possible : Jours de l'année moins les jours ou la température est trop basse moins les jours ou il pleut moins les jours ou les vents sont supérieurs à 12 km/H pour un créneau de 12h à 14h ?
Jours de l'année moins les jours ou la température est trop basse moins les jours ou il pleut moins les jours ou les vents sont supérieurs à 12 km/H moins les jours ou il fait nuit pour un créneau de 18h à 20h ?
A comparer au nombre de jours ou se serait du badminton et pas du airbadminton donc avec un vent quasi nul ? Quel est le gain du AirBadminton en jours ? Quelle projection faites-vous sur les prochaines années sur ces chiffres, du réchauffement climatique et de l'augmentation prévisible du vent en France à 10 ans ? à 20 ans ?
Faudra-t-il investir et communiquer autant sur une pratique limitée à moins de 90 jours par an et n'apportant que 30-40 jours de plus que si c'était du badminton standard ?

Et pour information pendant ce temps-là je me bats pour avoir des poteaux homologués pour un budget de 3500 euros, les 2 premières paires sont arrivées, les 3 suivantes pour 2021.

Le badminton en extérieur doit être considéré comme une opportunité de proposer des actions en complément de nos formules de jeu en intérieur. Il y a des zones, en tenant compte de tout ce que vous avez cité, qui se prête plus que d’autres pour mettre en ½uvre cette action. C’est aussi la possibilité de proposer cette activité lors de stage ou lors d’entraînement sur les créneaux. Ce n’est peut-être pas tant le nombre de licence que cela va engendrer mais aussi l’opportunité que vous aurez d’être mieux identifié par votre mairie. Il y a des communes qui s’engagent et créent des sites associant terrain en herbe et sur sable. Je pense que c’est une formule intéressante qui est moins onéreuse que les dalles. Il faut combiner les financements publics. Là encore la fédération doit être à vos côtés Il faut travailler avec l’ANS équipement et l’association des régions de France il existe des financements possibles. La fédération est là pour proposer des outils et possibilités pour faciliter la pratique à tous, mais chacun ne doit pas faire et utiliser tous les outils s'ils ne sont pas adaptés à son cas. Ce qui est vrai dans une ligue, un comité, un club, ne l'est pas forcément dans l'autre, mais chaque acteur doit trouver dans cette "boite à outil" ce qui lui va bien.

Sportivement, l'équipe Bad 2028.
Bad 2028 , Le pari des expériences

Bonjour Mathieu,

Etre président d’une fédération olympique aujourd'hui accapare tout le temps d'un individu. C’est un temps plein et cela va bien au-delà de 35H/semaine, la plupart du temps.
Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Il faut être en mesure de pouvoir répondre aux différentes sollicitations des instances : Ministère, CNOSF, CPSF ou COJO qui parfois fixent des réunions du jour au lendemain, et ceci en plus du travail "interne" à la vie fédérale.

Il faut donc être en capacité de se libérer.
Très honnêtement, et de manière transparente. Je ne suis pas retraité. Je ne suis pas rentier. En conséquence, je quitterai mon emploi actuel pour être totalement disponible et me consacrer pleinement à la présidence de la fédération.
En compensation je solliciterai l’enveloppe allouée à la fonction, soit 2000¤/mois.

Sportivement, l'équipe Bad 2028.
Bad 2028 , Le pari des expériences

Merci à chacun des candidats d'avoir bien voulu répondre à mes questions. Je ne tiens pas à monopollser le forum.
Je vous souhaite à tous une bonne fin de campagne.
Même s'il y a encore beaucoup d'efforts à faire, c'est certainement la campagne la plus participative que l'on ait eu à ce jour,

Il reste à trouver à moyen pour qu'il soit possible d'interroger les élus que vous serez comme les candidats que  vous êtes aujourd'hui, pour une gestion moins "jupitérienne".

Bon courage à tous.
Savinien

Citation de: Bad2028 le 25 Novembre 2020, 17:51
Bonjour Mathieu,

Etre président d’une fédération olympique aujourd'hui accapare tout le temps d'un individu. C’est un temps plein et cela va bien au-delà de 35H/semaine, la plupart du temps.
Je ne vois pas comment il pourrait en être autrement. Il faut être en mesure de pouvoir répondre aux différentes sollicitations des instances : Ministère, CNOSF, CPSF ou COJO qui parfois fixent des réunions du jour au lendemain, et ceci en plus du travail "interne" à la vie fédérale.

Il faut donc être en capacité de se libérer.
Très honnêtement, et de manière transparente. Je ne suis pas retraité. Je ne suis pas rentier. En conséquence, je quitterai mon emploi actuel pour être totalement disponible et me consacrer pleinement à la présidence de la fédération.
En compensation je solliciterai l’enveloppe allouée à la fonction, soit 2000¤/mois.

Sportivement, l'équipe Bad 2028.

Merci Monsieur Richard pour votre réponse, je vois qu'au moins un des candidats a une vision réaliste du rôle de Président d'une fédération de 200 000 licenciés et que cela ne peut pas se faire à mi-temps

Mathieu

Le 03/11/2020 à Paris

Bonjour,

Vous êtes candidat à la présidence du COMEX de la fédération, avez constitué une liste et préparer un projet fédéral plus ou moins co-construit ...Bravo! Ce n’est que le début de l’aventure, je reconnais votre engagement et espère que beaucoup seront encore là au lendemain de l’élection quelque soit les résultats pour faire avancer la discipline...

Merci à tous ceux qui vous ont précédé, aux cadres et salariés qui les accompagnent et qui vous accompagneront demain.

J’espérais un bilan partagé, j’ai milité pour, en vain à ce stade...les délais ne permettront plus que de le commenter (voir de le contester) et pas d’enrichir cette nouvelle phase d’impulsion de l’avenir fédéral.

Dans le contexte de crises actuelles chacun à sa place, c’est le temps du débat démocratique, pas des coups bas ou autre...Au delà de la commission de surveillance des opérations électorales, celle de l’éthique et de la déontologie veillera aussi.

La mise en place du Haut conseil, qui devrait déjà faire l’objet de préfiguration par une cellule indépendante, suite au vote de l’AG semble à l’arrêt, c’est assez dommageable pour éviter notamment tout forme de clientélisme et créer de nouveaux équilibres dont la fédération a grandement besoin pour répondre aux nombreux défis.

Édition inédite dans cette crise sanitaire en format distanciel! Et donc en format électronique pour tout se temps de la campagne et donc des élections...
discussions virtuelles mais responsabilités bien réelles !
Pour moi au quotidien pendant quatre olympiades, avec un oeil plus distancié aujourd’hui (par le temps que je peux y consacrer, par les informations que l’on me transmets plus ou l’absence de statut fédéral pour les recevoir - sans amertume d’être un licencié de base) et dans la permanence d’une vision prospective partagée malheureusement à quelques uns désormais.

Les élections de ligue se poursuivent, la désignation des délégué-es aussi,
chacun prendra (je l’espère) en conscience ses responsabilités pour choisir le destin fédéral...et pour jouer pleinement leur rôle dans leurs mandats territoriaux, déploiement territorial du projet sportif fédéral et rayonnement du badminton dans le projet sportif territorial. Nous n’avons pas décidé d’inverser le calendrier d’élections - les ajustements seront réalisés pour pouvoir conquérir des parts de marchés territoriales dés le 1er janvier prochain.

En tant que représentant des licenciés individuels (étant désigné par mes pairs), je voulais vous soumettre le document joint me permettant de voter dans les meilleurs conditions, sans à priori je vous l’assure, en souhaitant objectiver ce choix, pour moi, mais surtout pour l’avenir de ma cadette.

La réponse devra nécessairement être écrite, complémentaire à des échanges audio-visio avec d’autres délégués - dans le cadre de ce que vous proposez en animation de campagne – ou d’autres formats d’échanges spontanés.

Restant à votre disposition pour toutes informations complémentaires.

Bien cordialement

PE
Représentant désigné des licenciés individuels

NB: vous laisse transmettre plus largement à vos co-listiers voire aux délégués

15 questions pour connaître le positionnement des têtes de liste, des listes et projets associés ?
PE.Panier délégué représentant des licenciés individuels
L’attendu est une réponse politique, en terme de vision, d’enjeux, d’objectifs et d’axes stratégiques, d’indicateurs et de modalités déploiement et de suivi.

GOUVERNANCE ET BONNE GESTION


1.   Comment mettre en ½uvre la gouvernance fédérale rénovée et son renforcement ? Une gouvernance rénovée COMEX/haut conseil - responsable et partagée - une structuration formalisée : répartie entre chacun des maillons sur un principe de subsidiarité descendante ou ascendante (formalisant les chefs de filats, les mutualisations nationales, régionales, départementales), un éveil sur la présence du monde économique dans cette gouvernance élargie, par un PSF pro-actif approprié par tous les acteurs fédéraux permettant une réelle représentation territoriale structurée et reconnue dans les PST.

2.   Comment renforcer notre notoriété dans un environnement en mouvement à tous les niveaux territoriaux ?                          L’organisation des JOP 2024 en France, le rapprochement des ministères Education nationale, de la jeunesse et sports, l’idée d’une gouvernance CO-construite et aplatie de l’ANS (du national au PST/schéma territorial du HN) engendrent de nouvelles organisations et synergies (à rénover ou construire) pour performer sportivement et socialement au sortir des JOP événement unique catalyseur de ces transformations (subies ou un peu choisies selon ambition fédérale). Ces changements nécessitent de renforcer notre présence et notre capacité de lobbying pour d’une part (en premier lieu) défendre notre projet fédéral, d’autre part répondre de manière efficiente aux demandes décuplées par les JOP 2024 pour saisir les opportunités dans un schéma de contingences soutenable. L’un des enjeux est de maximiser la structuration fédérale sur les 3 piliers sociétaux héritage éducation – handicap - santé que l’on peut compléter par l’optimisation du parcours du badiste vers la haute performance (détection, formation, individualisation de cursus vers la haute performance, suivi éducatif, social, socioprofessionnel du primaire à la reconversion)…   

3.   Quelle stratégie de communication cohérente, lisible et « interactive » via les différents médias ? Communication à 360° transversale au fonctionnement interne de la fédération dans le cadre déploiement My FFbad et des divers déclinaison dont la prochaine rénovation du site internet, d’autres sujets de communication notamment autour de la rénovation du guide du badminton ou des flux d’informations entre les acteurs (dirigeants, arbitres, encadrant, développeur, etc) ou familles fédérales (qui s’autonomisent beaucoup dans leur outils conduisant parfois à une cacophonie de forme et de fond), à ces réseaux captifs (licenciés, dirigeants, officiels, encadrants, …) et à l’externe vers des cibles institutionnelles, partenariales ou grand public (notamment autour de l’évolution de la place de l’image, de la vidéo, des réseaux sociaux…et plus largement autour de la production et diffusion de contenus et bien au-delà des campagnes événementiels ou autre ingénierie support de diffusion de l’ensemble des acteurs fédéraux nationaux, d’expertise- conseils vers les instances déconcentrés, clubs et  organisateurs locaux). La stratégie de marque a-t-elle été pleinement appropriée et déclinés au regard des besoins pour une colonne vertébrale de déploiement de la communication du national au local.

4.   Comment mettre en ½uvre une véritable trajectoire RH ou un accompagnement RH ?                                      Pour chacun des acteurs fédéraux (du club à la fédération internationale) quelques soit son statut d’aujourd’hui ou de demain (salariés, cadre d’Etat, bénévoles). Formation initiale et continue tout au long de la vie fédérale, reconnaissance des compétences académiques et informelles, accompagnement de l’accueil et de sortie (y compris pour le rayonnement fédéral dans d’autres instances CNOSF, etc) de ces ressources humaines ponctuelle ou pérenne. Quelles articulations avec les compétences (académiques et informelles) pour intégrer le parcours éducatif et sportif de chaque licencié, faciliter son orientation vers une continuité du parcours personnel et fédéral de formation reconnu (capitalisation de compétences : folios, open badges, équivalence module d’entrée en formation etc )...mobilisation des dispositifs d’engagements (passerelles jeunes officiels scolaires, parrainage jeunes dirigeants fédéraux, service civique, SNU, etc).. ? ;

5.   Un dialogue social rénové ou comment impliquer plus fortement les salariés dans la réflexion ou la démarche fédérale quant au développement du Badminton ? qui prend conscience des besoins et réalités de professionnalisation diversifiée (administratif, finances, juridiques, techniques, ingénierie, architecture, tourisme, social, éducation…) de besoin ponctuel de recours à l’expertise externe. Dialogue qui optimise mieux l’articulation du binôme élu/professionnel renforçant l’esprit entreprise, qui pourrait cheminer vers l’ESS (mandataire social et fonctionnement coopératif).


DÉVELOPPEMENT DES ACTIVITÉS ET DES PRATIQUES


6.   Quelle formalisation de l’offre fédérale de services auprès des différentes cibles (licenciés, pratiquants, prescripteurs, institutionnels, partenaires) et de son ingénierie de déploiement ?                             La structuration d’une activité fédérée (essence de notre organisation à produire un cadre/repères/appuis) par notre Délégation de service public (de contrat de délégation) afin de combler les disparités territoriales de pratique qui se développe partout, sous toutes ses formes, accessibles à tous les publics tout au long de la vie fédérale, incluant une stratégie de promotion/fidélisation des pratiques libres ou fédérés par d’autres, de fidélisation des prescripteurs (professeur, médecin, pairs…), un plan d’investissement (des partenariats type tremplin) dans l’innovation de la vie quotidienne fédérale (des pratiquants, dirigeants-officiels-encadrants), virtualisation des pratiques e-sport, objets connectés, impact de l’IA (du pratiquant lambda au SHN).

7.   Comment animer/gérer demain ces différents espaces et faciliter l’accès au matériel de pratique ?                             S’implanter dans tous les espaces pour l’animation d’une pratique éphémère de promotion ou pérenne structurante en poursuivant les innovations matérielles, en ré-interrogeant le modèle de distribution du matériel (boutique fédérale et centrale d’achats) en partenariats avec les équipementiers.

8.   Une offre sportive diversifiée par une plus-value fédérale de services/engagements pour les pratiquants, vers une nouvelle forme de licence – pass bad (terme à réinventer), allant jusqu’à de nouvelles ressources identifiées pour accompagner l’individualisation du parcours de nos sportifs vers les podiums de la haute performance ou tout simplement comment impliquer plus fortement les licenciés dans tous les aspects et domaines de la vie fédérale ?

9.   Comment renouveler notre approche, pour faire valoir nos atouts d’une des premières disciplinaires scolaires dans ce nouveau contexte ?
Les besoins éducatifs (pratique sportive et engagement associatif) formalisé et affiché dans le projet fédéral et sa déclinaison PSF (préciser l’articulation) pour renforcer la place d’une offre badminton inscrite notamment dans la continuité éducative (scolaire, ACM, club) tout au long de l’année (y compris vacances et offre touristique) est indispensable. Idem sur le champ des besoins sociaux, prises en compte des caractéristiques des publics et réponse offre fédérale au dynamiques et financements territoriaux.


MODÈLE ÉCONOMIQUE ET ÉQUIPEMENTS


10.   Comment rénover le modèle économique de toutes nos activités et diversifier nos ressources pour préparer le post - JOP 2024 ?                                                               
Un modèle économique soutenable de tout ce panorama d’activités du plus grand nombre au plus haut niveau (vers l’individualisation de haute performance), supposant des partenariats de valeurs partagées gagnant/ gagnant; une promotion accrue de la marque fédéral « esprit bad »; une commercialisation assumée de notre image/nos services pouvant porter notre projet associatif vers une révolution de notre modèle économique post 2024 vers l’ESS voir au-delà avec l’émergence d’opportunité de gestion/d’animation - propriétaire sous formes de structures privées ou publics. Accompagner la fonction finances/trésorerie, investissement et prévisions des risques. Développer la veille des financements mobilisables pour mieux saisir les opportunités à tous les niveaux territoriaux (international au local). Une révision de notre fiscalité fédérale est indispensable de la logique des timbres, des taxes, des préciputs, pour interroger les modes de participation/reste à charge/mutualisation des services au pratiquant mais aussi des instances déconcentrés pour leur participation aux événements fédéraux ou administratif. Evoluer notre logique de marketing tant privé que public par un lobbying de partenariats de « valeurs » auprès des entreprises, des fondations, de nouveaux financeurs publics. Préserver nos activités historiques captives de la compétition, mieux répondre aux attentes des « loisirs », attirer des « auto-organisés », s’investir sur des publics à besoin particulier de manière soutenable tout cela dans un schéma équilibré (taux de participation fédérale, niveau de structuration adaptée des maillons fédéraux). Prendre en compte la RSE/RSO dans une démarche transversale au-delà du cantonnement dans l’action d’une commission thématique.


STRATÉGIE-PROSPECTIVE-EVALUATION


11.   Comment promouvoir le recours efficient au numérique voire à l'intelligence artificielle ?                                                                                                                     
Un système d’informations et numérique efficient et sécurisé tant dans les fonctions de bases administratives, financières, sportives que de fonctions élaborées (en lien avec des bases externe type INSEE) pour une valorisation dynamique des datas fédérales tout à la fois quotidienne et prospective, mobilisable de manière efficiente à tous les échelons. Garantir la pérennité et l’accessibilité des productions de données fédérales de l’ensemble des acteurs nationaux (salariés, cadre d’Etat, élus et bénévoles commissions/autres instances fédérale).

12.   Une stratégie de positionnement international assumée tant dans notre capacité d’accueillir le monde pour les événements ou l’incubation sportive de talents ou d’innovations thématiques/publics, notre contribution à la diffusion de notre formation, la recherche ou prospective de la richesse du modèle français de concilier la diversité des pratiques du citoyen au sportif de haut performance ou tout simplement comment demeurer dans les nations influentes ?

13.   Comment définir une réflexion de sortie de crise/prévention-anticipation des risques sur le court et moyen terme ?                              Une stratégie pro-active formalisée (et pas subie) de prévention des risques : de résilience aux impacts de cette crise sanitaire COVID 19, d’éthique et déontologie dans la vie fédérale, de prévention des discriminations, violences et autres risques connus ou à venir.

14.   Comment concevez-vous le nouveau projet fédéral, sur quelles modalités de suivi, d’évaluation ?                                         Les projets sont « le brouillon de l’histoire », les projets fédéraux notamment ceux en amont des prochains Jeux olympiques s’inscrivent dans un contexte crucial pour l’avenir du sport et de chaque discipline que la crise sanitaire accélère…On a un seul passé, des futurs possibles et un présent à choisir ! Les enjeux internationaux (dans des échanges BWF, BE, solidarité olympique CIO/AFD/Erasmus +), nationaux avec les négociations du contrat de performance et de développement avec l’ANS ou des nouveaux partenariats public ou privé, mais surtout des enjeux territoriaux autour des PSF et PST sont colossaux pour l’avenir de la discipline. La vie des projets fédéraux du badminton de la phase de leur conception, de co-construction, de diffusion/appropriation ou de mise en ½uvre (par des plans d’actions formalisés/financés) bute souvent sur un principe fondamental d’absence réelle d’évaluation qui passe déjà par un reporting partagé.             

15.   Comment auto-évaluez vous votre projet ?                                                                                             
Il est admis deux grands piliers traditionnel du modèle sportif français que constitue le haut niveau et le développement des pratiques traduit dans la délégation de service public (contrat de délégation demain) ministériel, traduit dans les missions de l’ANS dans sa relation aux fédérations par un contrat de performance (intégrant un volet haute performance) et un contrat de développement (intégrant la déclinaison du PFS). La trajectoire du projet fédéral, compte tenu des richesses innées de l’activité, de la structuration de notre discipline dans un cadre spécifique du modèle sportif français très atypique s’inscrit dans une rénovation pré JOP 2024 et un héritage post JOP 2024. Cette perspective temporelle et événementielle, catalyseur de changements, révèle de nombreuses incertitudes, renforcée par les crises sanitaires et sécuritaires actuelles et les évolutions sociétales de consommation. Elles impactent la capacité de prise d’autonomie du mouvement sportif tant dans la transformation de la gouvernance que dans son modèle économique, qui impliquent de construire ou rénover les relations avec ces partenaires publics ou privés et impacte la relation aux pratiquants de son périmètre de délégation (et au-delà) dont une part est fidélisée sous la forme d’une licences…

16. Estimation selon les axes du projet fédéral de la mobilisation politique (in fine humaines et financières associées) :  la question de déterminer des priorités dans ce contexte s'impose avec la formalisation d’une méthodologie qui l’accompagne, impliquant d'évaluer et de prioriser les domaines d'activités.                                                             

La méthodologie proposée : vous notez chaque ligne de 0 à 20 en fonction de vos priorités : la somme totale = 20, vous indiquez % concernés.

-   Haut niveau/Parcours de performance fédéral
o   accession                                (   pts/  %)
o   excellence                               (   pts/  %)
o   haute performance               (   pts/  %)

-   Développement des offres
o   Compétitive                                                       (   pts/  %)
o   licenciés/ adhérents, solidaires et conviviaux            (  pts/  %)
o   éducative et sociétale et  autres publics repérés
en lien avec l'intérêt commun                                          (   pts/  %)
o   promotionnelle, "touristique", commerciale et privée  (   pts/  %)

-   Pratiques individualistes           (   pts/  %)
badinter95

Bonjour,
Je suis délégué, et encore très indécis à une dizaine de jours du scrutin…J’essaye de suivre la campagne, par les sites des listes (pour les candidats individuels c’est où ?), le forum, vos podcasts et autres interviews, je recherche également sur le site fédéral désespérément un bilan du projet de l’olympiade pour mettre tout cela en perspective : rien…Je dois vous l’avouer, il me reste des interrogations à lever avant ce vote crucial pour l’avenir de notre sport dans le contexte.
Badinter 95 à mis la barre haute, cela vous laisse presque sans voix. Dommage qu’il ne soit pas candidat ! (S’il a des pistes de réponses espérons qu’il en fera profiter les nouveaux élus). Merci de prendre le temps de me répondre.
A)   On le voit bien dans cette crise sanitaire (avec des stops and go), les espaces de pratique de notre discipline (animation, entrainement, compétition, événementiel) dépendent essentiellement des collectivités territoriales, y compris pour les non-affiliés. Par ailleurs des espaces sous gestion privé se développent (d’ailleurs le football et le tennis, on le plus grand nombre d’espaces et de pratiquants). Quels argumentaires proposez-vous pour amplifier nos espaces de pratiques, de promotion, de compétition ?
B)   Les nouveaux statuts prévoient la mise en place d’un haut conseil, avec une représentation plus large de collège et une méthodologie innovante de participation des clubs et des licenciés. Quel est votre plan d’actions pour le mettre en ½uvre et équilibrer les pouvoirs entre COMEX et haut conseil?
C)   Vous aurez un mandat électif inédit avec deux sessions de Jeux olympiques et paralympiques. En quoi est-il important de confier des responsabilités à des sportifs passés par le circuit jeunes (des Trophées et championnat de France, du circuit européen et mondial), des structures d’entrainement de la filière du haut niveau ?
D)   Les affaires (de harcèlement sexuel, de discrimination, de dopage, de triche, de radicalisation…) impactent la société, le sport. Notre discipline semble faussement préservée mais les attentes sont fortes des pouvoirs publics et de la société de responsabiliser les fédérations rapidement en la matière. Comment allez-vous y répondre ?
E)   Le programme présidentiel du candidat E.MACRON prônait une révolution de la gouvernance et du modèle économique, demandant aux fédérations de s’autonomiser, la crise impact cela tant sur le recours aux finances publics que privés. Vos programmes sont remplis de bonnes intentions y compris électoraliste. Quelle crédibilité y accorder, vos projets sont-ils budgétés, vos équipes ont-ils l’expérience réelle de mobilisation de financement public ou privé dans le badminton ?
F)   Le dialogue avec les professionnels salariés et cadres d’Etat est un enjeux clef de la vie fédérale. Certain.es candidat.es des listes vivent exclusivement du badminton ou souhaite s’y reconvertir via la rémunération des dirigeants (cité dans l’interview sportmag, 21 shuttle et sur ce site). Quelle est votre position en la matière, comment organiserez-vous la vie et le dialogue social (notamment au siège fédéral)? Comment désignerez-vous votre DTN ?
G)   Les sujets emplois /formation sont cruciaux dans la structuration d’une fédération, encore plus encore en sortie de crise! Nos encadrants sont à l’arrêt (ceux officiellement rémunérés, les autres aussi…) leur trajectoire d’emploi est souvent courte (avec un fort turn over) et perspectives professionnelles proposés limitées ; Peu s’engagent pour diversifier leurs compétences au-delà du compétitif (même dans ces périodes de confinement).Notre schéma d’offre de formation initiale et continue pour des publics captifs interne ou des encadrants sportifs externe (avec des allégements), est-il vraiment adapté aux besoins de sortie de crise et de structuration durable de nos activités, y compris pour accompagner les nouvelles attentes des pratiquant(e) s, sport santé, sport loisirs etc…?
H)   J’entends ici ou là, que les élections seraient déjà bouclées par le processus de désignation des délégués-grands électeurs lors des assemblées générales des ligues. Qu’importe le projet et la campagne entre les candidats, les enjeux d’intérêt général, de pérennisation et de prospérité fédérale ne sont pas l’essentiel, je suis coopté pour voter pour cette liste ? Qu’en pensez-vous, comment allez-vous rassembler demain à 16 on ne fait pas tourner une fédération ?
I)   L’avenir de la société repose sur sa jeunesse, moteur d’une résilience d’un pays face aux crises, nombreux défis de santé, d’éducation, de citoyenneté, d’insertion sociale et professionnelle y sont associés. Cela implique que les adultes en responsabilités donnent des réponses concrètes pour favoriser leurs pratiques sportives et l’engagement associatif (accès aux responsabilités, reconnaissance) de l’école à l’enseignement supérieur. Il est indispensable d’aller les conquérir tant dans les différents temps scolaires, péri, extra…les sortir durablement des canapés et des écrans. Quelle stratégie concrète développerez-vous ?
J)   La fédération semble à la fois souffrir d’absence de coordination globale et de transversalité. Cela s’observe notamment par les décalages entre la vie administrative fédérale (illustré par l’ancêtre du guide du badminton), une offre sportive assez conservatrice, la mobilisation non maîtrisée (dans la conception, réalisation, appropriation, suivi-évaluation) dans des projets tel que le classement ou l’informatique ? Quel organigramme intégré (impliquant les différents acteurs professionnels et élus) proposerez-vous, comment s’organisera la vie fédérale à partir du 14 décembre prochain ? DG ou pas ?
K)   Vous semblez remettre en cause l’évolution de la communication interne et externe de la fédération, sur quel bilan vous appuyez-vous ? Quelles sont vos propositions soutenables en la matière, au regard du fonctionnement fédéral éclaté entre les secteurs et de l’écosystème médiatique actuel ?

La démagogie n’est pas bonne conseillère, la critique est facile mais l’art difficile…Prenez le temps de me convaincre !

JULES VERNE 2030

Jules Verne 2030

Bonjour M. Richard
pouvez vous svp me développer votre plan de relance quand à la reconquête des licenciés perdus.... Il me semble qu'en terme d'actions prioritaires cela devrait être  LA préoccupation majeure d'un ou d'une candidate, et quels moyens  financiers seront débloqués / trouvés pour mettre en place cette ''relance'', car je pense  que les finances de la FD ne doivent pas être au mieux avec 30% de licenciés en moins me semble t-il
Evidement je poserai la meme question aux 2 autres candidats
merci

Bonjour Jules Verne,

Voici déjà un début de réponse, les points restants seront ajoutés un peu plus tard.

CitationA)   On le voit bien dans cette crise sanitaire (avec des stops and go), les espaces de pratique de notre discipline (animation, entrainement, compétition, événementiel) dépendent essentiellement des collectivités territoriales, y compris pour les non-affiliés. Par ailleurs des espaces sous gestion privé se développent (d’ailleurs le football et le tennis, on le plus grand nombre d’espaces et de pratiquants). Quels argumentaires proposez-vous pour amplifier nos espaces de pratiques, de promotion, de compétition ?

Nous avons la volonté d’accompagner tous les projets d’équipements sportifs et de salles spécifiques. Nous devons avoir connaissance des projets en amont, ce au début de la genèse du projet. Il faut que les directives techniques soient prises en comptes par les architectes (pas de belles verrières qui rendent la pratique impossible). Les ligues doivent placer des représentants dans les Agences régionales du Sport et les conférences des financeurs. Il nous faut nous rapprocher de l’ANS équipement et de l’Association des Régions de France. Un travail particulier sur les féminines, le parabadminton, les personnes en situation de handicap mais également se rapprocher du monde de  l’entreprise, cela permettra de proposer de nouveaux services et développer de nouvelles ressources. C’est aussi développer de nouvelles formules de jeu moins chronophages, moins règlementée, moins contraignantes pour fidéliser nos pratiquants

CitationB)   Les nouveaux statuts prévoient la mise en place d’un haut conseil, avec une représentation plus large de collège et une méthodologie innovante de participation des clubs et des licenciés. Quel est votre plan d’actions pour le mettre en ½uvre et équilibrer les pouvoirs entre COMEX et haut conseil?

La fédération a entamé la réforme de la gouvernance il faudra la poursuivre dans le sens voulu par l’état vers plus de démocratie. Il faudra rapidement organiser l’élection des différents collèges Le haut-conseil devra s’emparer des dossiers pour vérifier que les travaux sont conformes avec le projet et surtout que la gestion des finances est conforme aux règles certifiées par la Commissaire aux Comptes. Il nous faudra bien évidement créer un groupe de travail qui devra préciser le fonctionnement de ce haut-conseil.

CitationC)   Vous aurez un mandat électif inédit avec deux sessions de Jeux olympiques et paralympiques. En quoi est-il important de confier des responsabilités à des sportifs passés par le circuit jeunes (des Trophées et championnat de France, du circuit européen et mondial), des structures d’entrainement de la filière du haut niveau ?

L’état est de plus en plus présent, dans la gestion du haut niveau, avec la création de l’ANS haute performance et la rédaction de la directive Ambition bleue. Il incombe donc à la fédération de gérer l’accès à la haute performance. Nous devrons nous appuyer sur les outils existants EFB, Club Avenir, Pôle Espoir en revoyant certains critères Le but et de disposer de plus de CA pour obtenir un meilleur maillage du territoire et permettre la détection et le suivi des joueurs qui sont actuellement isolés. C’est aussi revoir les règlements des circuits jeunes et championnat de France mais cela passera par le retour d’expérience du terrain en mettant en place un groupe de travail qui fasse des propositions pour rendre le circuit plus efficace et en adéquation des attentes des différents acteurs.
Nous devrons également rapidement réfléchir à l’optimisation des moyens. Ne pas s’interdire d’envisager la création d’un centre unique Notre sport est un sport d’opposition cette option permettrait de disposer de tous les joueurs et entraineurs pour mettre les joueurs dans les meilleures dispositions. La possibilité d’organiser des compétitions de niveau européen ou mondial en France ne fera que renforcer ce fonctionnement.


CitationD)   Les affaires (de harcèlement sexuel, de discrimination, de dopage, de triche, de radicalisation…) impactent la société, le sport. Notre discipline semble faussement préservée mais les attentes sont fortes des pouvoirs publics et de la société de responsabiliser les fédérations rapidement en la matière. Comment allez-vous y répondre ?

La société évolue, pas toujours dans le bon sens. La parole s’est libérée La fédération a signé une convention avec Colosse aux pieds d’argile. Nous allons organiser des réunions de sensibilisation auprès des organes déconcentrés et déployer le dispositif en fournissant un fascicule qui regroupe toutes les bonnes pratiques mais aussi et surtout les signes qui permettent d’identifier d’éventuelles problèmes le bon comportement et le moyen de signaler ces faits. Deux référents seront désignés pour suivre ce dossier et accompagner les structures.

CitationE)   Le programme présidentiel du candidat E.MACRON prônait une révolution de la gouvernance et du modèle économique, demandant aux fédérations de s’autonomiser, la crise impact cela tant sur le recours aux finances publics que privés. Vos programmes sont remplis de bonnes intentions y compris électoraliste. Quelle crédibilité y accorder, vos projets sont-ils budgétés, vos équipes ont-ils l’expérience réelle de mobilisation de financement public ou privé dans le badminton ?

Oui effectivement, nous constatons une dépendance forte, trop forte, des financements venant de nos licenciés dans les ressources fédérales. C’est d’autant plus visible depuis la crise sanitaire qui nous traverse. Nous voulons multiplier les sources, déjà via une approche vers l’économie sociale et solidaire (ESS) qui couvrirait une grande partie de nos actions sociétales, formations, emploi secteurs où les enveloppes nationales et européennes d’appels à projets ne sont pas épuisées, ensuite via une économie plus ‘’marchande’’ orientée Marketplace, partenariats…. Une hybridation des ressources en quelques sorte. Bien sûr tout ceci ne se fera en un claquement de doigt, nous nous appuierons sur de réelles compétences ainsi que sur les réseaux des spécialistes présents dans notre équipe.
Dans l’immédiat et pour faire face à l’urgence des méfaits de la crise sur notre fonctionnement, nous nous appuierons financièrement sur le plan de relance gouvernemental et sur des réaffectations budgétaires afin de prioriser la reconquête des licenciés perdus, c’est LA priorité absolue pour notre équipe. Cela doit permettre de passer 2021 sans trop d’encombre. Puis de manière plus opérationnelle et plus pérenne nous nous appuierons sur notre centre de ressources ; en effet celui-ci collectera de manière très documenté les projets sociétaux en réussite dans certains territoires (et nous avons eu connaissance  de remarquables réussites au cours de nos échanges avec les ligues) pour ainsi pouvoir les diffuser (exemple à l’appui) dans les territoires qui ne les ont pas encore mis en ½uvre ou qui se heurtent à des freins….ceci évitera de refaire les mêmes erreurs et permettra sans aucun doute d’accélérer les processus. Pour cela, des groupes de travail (avec un leadership au territoire expert) autour de ces axes à succès territoriaux pourront être mis en place afin de décliner/adapter cette réussite aux autres territoires. Ces retours d’expériences serviront aussi à définir les meilleures structures de l’ESS à implémenter pour coller à la demande du gouvernement mais aussi des élus locaux et des entreprises locales. Devons-nous rappeler ici que le gouvernement a clairement fait savoir que le marché des JO 2024 serait fortement réservé aux entreprises répondant aux exigences de l’ESS (plateforme ESS 2024). Quant aux compétences de notre équipe sur la mobilisation des financements publics et privés, nationaux et internationaux, je vous invite à prendre connaissance des CVs des membres qui la compose.


Une très bonne journée à vous

L'équipe de Bad 2028.
Bad 2028 , Le pari des expériences

Bonjour Badinter95,

Voici nos retours aux questions que vous nous avez posées.



GOUVERNANCE ET BONNE GESTION


Citation1.   Comment mettre en ½uvre la gouvernance fédérale rénovée et son renforcement ? Une gouvernance rénovée COMEX/haut conseil - responsable et partagée - une structuration formalisée : répartie entre chacun des maillons sur un principe de subsidiarité descendante ou ascendante (formalisant les chefs de filats, les mutualisations nationales, régionales, départementales), un éveil sur la présence du monde économique dans cette gouvernance élargie, par un PSF pro-actif approprié par tous les acteurs fédéraux permettant une réelle représentation territoriale structurée et reconnue dans les PST.

Merci Pierre Emmanuel Panier pour ces questions ou l’on reconnait bien ta patte, patinée à la pratique de l’administration française et tes longues années (4 olympiades) en tant qu’élu, conseiller, ou responsable de commission dans le système fédéral. Le pseudo faisant référence à la justice, je ne veux pas voir malgré ta proximité avec une liste, une quelconque tentative malveillante comme certains l’évoquent sur des réseaux pas très sociaux. Pour répondre à ta question, la réforme de la gouvernance n’est qu’à ses prémices, le chantier est vaste et il est temps de transcrire notamment le qui fait quoi dans les équilibres de la gouvernance.

Citation2.   Comment renforcer notre notoriété dans un environnement en mouvement à tous les niveaux territoriaux ?                          L’organisation des JOP 2024 en France, le rapprochement des ministères Education nationale, de la jeunesse et sports, l’idée d’une gouvernance CO-construite et aplatie de l’ANS (du national au PST/schéma territorial du HN) engendrent de nouvelles organisations et synergies (à rénover ou construire) pour performer sportivement et socialement au sortir des JOP événement unique catalyseur de ces transformations (subies ou un peu choisies selon ambition fédérale). Ces changements nécessitent de renforcer notre présence et notre capacité de lobbying pour d’une part (en premier lieu) défendre notre projet fédéral, d’autre part répondre de manière efficiente aux demandes décuplées par les JOP 2024 pour saisir les opportunités dans un schéma de contingences soutenable. L’un des enjeux est de maximiser la structuration fédérale sur les 3 piliers sociétaux héritage éducation – handicap - santé que l’on peut compléter par l’optimisation du parcours du badiste vers la haute performance (détection, formation, individualisation de cursus vers la haute performance, suivi éducatif, social, socioprofessionnel du primaire à la reconversion)… 

Que de dire de plus si ce n’est oui. Ton ½il expert aura remarqué que notre équipe fait appel à des compétences variées et des experts habitués aux rouages de la décision et de l’influence à plus haut niveau pour répondre à ces enjeux.

Citation3.   Quelle stratégie de communication cohérente, lisible et « interactive » via les différents médias ? Communication à 360° transversale au fonctionnement interne de la fédération dans le cadre déploiement My FFbad et des divers déclinaison dont la prochaine rénovation du site internet, d’autres sujets de communication notamment autour de la rénovation du guide du badminton ou des flux d’informations entre les acteurs (dirigeants, arbitres, encadrant, développeur, etc) ou familles fédérales (qui s’autonomisent beaucoup dans leur outils conduisant parfois à une cacophonie de forme et de fond), à ces réseaux captifs (licenciés, dirigeants, officiels, encadrants, …) et à l’externe vers des cibles institutionnelles, partenariales ou grand public (notamment autour de l’évolution de la place de l’image, de la vidéo, des réseaux sociaux…et plus largement autour de la production et diffusion de contenus et bien au-delà des campagnes événementiels ou autre ingénierie support de diffusion de l’ensemble des acteurs fédéraux nationaux, d’expertise- conseils vers les instances déconcentrés, clubs et  organisateurs locaux). La stratégie de marque a-t-elle été pleinement appropriée et déclinés au regard des besoins pour une colonne vertébrale de déploiement de la communication du national au local.

Evidence… et réponse identique, expertise, appel à des compétences extérieures, et surtout la fin d’un service communication en silo, mais un service communication transversal en mode ressource au niveau fonctionnel. La commission communication suivra le même modèle et fera appel aux élus et ou techniciens du territoire, pour comme tu le soulignes dans le chantier développer l’esprit corporate.

Citation4.   Comment mettre en ½uvre une véritable trajectoire RH ou un accompagnement RH ?  Pour chacun des acteurs fédéraux (du club à la fédération internationale) quelques soit son statut d’aujourd’hui ou de demain (salariés, cadre d’Etat, bénévoles). Formation initiale et continue tout au long de la vie fédérale, reconnaissance des compétences académiques et informelles, accompagnement de l’accueil et de sortie (y compris pour le rayonnement fédéral dans d’autres instances CNOSF, etc) de ces ressources humaines ponctuelle ou pérenne. Quelles articulations avec les compétences (académiques et informelles) pour intégrer le parcours éducatif et sportif de chaque licencié, faciliter son orientation vers une continuité du parcours personnel et fédéral de formation reconnu (capitalisation de compétences : folios, open badges, équivalence module d’entrée en formation etc )...mobilisation des dispositifs d’engagements (passerelles jeunes officiels scolaires, parrainage jeunes dirigeants fédéraux, service civique, SNU, etc).. ? ;

Question multiple... engagement fort dans la RSO pour répondre aux exigences internes (techniciens et élus), et outils de l’ESS pour favoriser la coopération dans la « famille » badminton (club, comité, ligue), les passerelles publiques, et partenariats privés. Cela sera bâti en coopération, c’est une lapalissade et le CPL sera un moteur essentiel mobilisé.

Citation5.   Un dialogue social rénové ou comment impliquer plus fortement les salariés dans la réflexion ou la démarche fédérale quant au développement du Badminton ? qui prend conscience des besoins et réalités de professionnalisation diversifiée (administratif, finances, juridiques, techniques, ingénierie, architecture, tourisme, social, éducation…) de besoin ponctuel de recours à l’expertise externe. Dialogue qui optimise mieux l’articulation du binôme élu/professionnel renforçant l’esprit entreprise, qui pourrait cheminer vers l’ESS (mandataire social et fonctionnement coopératif).

Les éléments de réponses sont dans les items précédents.


DÉVELOPPEMENT DES ACTIVITÉS ET DES PRATIQUES


Citation6.   Quelle formalisation de l’offre fédérale de services auprès des différentes cibles (licenciés, pratiquants, prescripteurs, institutionnels, partenaires) et de son ingénierie de déploiement ?                             La structuration d’une activité fédérée (essence de notre organisation à produire un cadre/repères/appuis) par notre Délégation de service public (de contrat de délégation) afin de combler les disparités territoriales de pratique qui se développe partout, sous toutes ses formes, accessibles à tous les publics tout au long de la vie fédérale, incluant une stratégie de promotion/fidélisation des pratiques libres ou fédérés par d’autres, de fidélisation des prescripteurs (professeur, médecin, pairs…), un plan d’investissement (des partenariats type tremplin) dans l’innovation de la vie quotidienne fédérale (des pratiquants, dirigeants-officiels-encadrants), virtualisation des pratiques e-sport, objets connectés, impact de l’IA (du pratiquant lambda au SHN).

Encore une fois des évidences, la commission prospective a produit des livrables applicables ? Je taquine. Les système actuel, conçu dans une société différente, ne peut plus répondre à ces enjeux, il sera orienté pour aller vers cette diversité. Pour les aspects les plus pointus, l’expertise extérieure sera sollicitée, des appels à projet vont dans ce sens. E-sport, big data, yield management, IA,… nécessitent des métiers spécialisés, sont par définition ouverts sur le monde, et donc nous nous appuierons sur des partenaires extérieurs.


Citation7.   Comment animer/gérer demain ces différents espaces et faciliter l’accès au matériel de pratique ?                             S’implanter dans tous les espaces pour l’animation d’une pratique éphémère de promotion ou pérenne structurante en poursuivant les innovations matérielles, en ré-interrogeant le modèle de distribution du matériel (boutique fédérale et centrale d’achats) en partenariats avec les équipementiers.

Evidence encore. Bien entendu nous ferons le maximum dans le respect des finances d’une part et dans la territorialisation, il ne peut y avoir un modèle unique imposé depuis le haut, les territoires et pratiques des territoires sont diverses et à 360°… cela pourra être du financier à un endroit, de l’accompagnement politique à un autre, une expertise ailleurs… et ce n’est pas exhaustif, et peut être cumulatif si l’enjeu le nécessite… mais avec une évaluation entrepreneuriale pour éviter les pièges de l’usine à gaz, et s’assurer d’un bénéfice pour notre communauté.

Citation8.   Une offre sportive diversifiée par une plus-value fédérale de services/engagements pour les pratiquants, vers une nouvelle forme de licence – pass bad (terme à réinventer), allant jusqu’à de nouvelles ressources identifiées pour accompagner l’individualisation du parcours de nos sportifs vers les podiums de la haute performance ou tout simplement comment impliquer plus fortement les licenciés dans tous les aspects et domaines de la vie fédérale ?

Pratiques et moyens de pratiques colleront aux comportements et attentes de la société. Certaines choses très rapidement, d’autres à moyen et long terme… ne pas oublier que pour la plupart de ces questions l’ensemble de la chaine fédérale est partie prenante, et « pondre » un modèle descendant unique c’est l’échec assuré.


Citation9.   Comment renouveler notre approche, pour faire valoir nos atouts d’une des premières disciplinaires scolaires dans ce nouveau contexte ?
Les besoins éducatifs (pratique sportive et engagement associatif) formalisé et affiché dans le projet fédéral et sa déclinaison PSF (préciser l’articulation) pour renforcer la place d’une offre badminton inscrite notamment dans la continuité éducative (scolaire, ACM, club) tout au long de l’année (y compris vacances et offre touristique) est indispensable. Idem sur le champ des besoins sociaux, prises en compte des caractéristiques des publics et réponse offre fédérale au dynamiques et financements territoriaux.

Il faut passer de la gargarisation autour du premier scolaire, en conversion en pratiquants fédéraux, manifestement l’approche conduite jusqu’à présent donne des résultats mitigés. Les nouveaux dispositifs annoncés, et l’intégration du sport dans le gigantesque ministère de l’éducation nationale, ouvrent de fait des possibilités qui seront affinées (souhaitons que les effets d’annonces se concrétiserons) et nous permettrons une stratégie offensive et véritablement partenariale sur la pratique des jeunes et des jeunes arbitres.


MODÈLE ÉCONOMIQUE ET ÉQUIPEMENTS


Citation10.   Comment rénover le modèle économique de toutes nos activités et diversifier nos ressources pour préparer le post - JOP 2024 ?                                                               
Un modèle économique soutenable de tout ce panorama d’activités du plus grand nombre au plus haut niveau (vers l’individualisation de haute performance), supposant des partenariats de valeurs partagées gagnant/ gagnant; une promotion accrue de la marque fédéral « esprit bad »; une commercialisation assumée de notre image/nos services pouvant porter notre projet associatif vers une révolution de notre modèle économique post 2024 vers l’ESS voir au-delà avec l’émergence d’opportunité de gestion/d’animation - propriétaire sous formes de structures privées ou publics. Accompagner la fonction finances/trésorerie, investissement et prévisions des risques. Développer la veille des financements mobilisables pour mieux saisir les opportunités à tous les niveaux territoriaux (international au local). Une révision de notre fiscalité fédérale est indispensable de la logique des timbres, des taxes, des préciputs, pour interroger les modes de participation/reste à charge/mutualisation des services au pratiquant mais aussi des instances déconcentrés pour leur participation aux événements fédéraux ou administratif. Evoluer notre logique de marketing tant privé que public par un lobbying de partenariats de « valeurs » auprès des entreprises, des fondations, de nouveaux financeurs publics. Préserver nos activités historiques captives de la compétition, mieux répondre aux attentes des « loisirs », attirer des « auto-organisés », s’investir sur des publics à besoin particulier de manière soutenable tout cela dans un schéma équilibré (taux de participation fédérale, niveau de structuration adaptée des maillons fédéraux). Prendre en compte la RSE/RSO dans une démarche transversale au-delà du cantonnement dans l’action d’une commission thématique.

ESS l’outil qui permettra cela, l’enjeu est de permettre à chaque maillon de la chaîne fédérale de s’approprier cet outil à son échelle, à la hauteur de ses besoins, … cela passera par de la pédagogie, de la formation, et une collaboration de tous.


STRATÉGIE-PROSPECTIVE-EVALUATION


Citation11.   Comment promouvoir le recours efficient au numérique voire à l'intelligence artificielle ?                                                                                                                     
Un système d’informations et numérique efficient et sécurisé tant dans les fonctions de bases administratives, financières, sportives que de fonctions élaborées (en lien avec des bases externe type INSEE) pour une valorisation dynamique des datas fédérales tout à la fois quotidienne et prospective, mobilisable de manière efficiente à tous les échelons. Garantir la pérennité et l’accessibilité des productions de données fédérales de l’ensemble des acteurs nationaux (salariés, cadre d’Etat, élus et bénévoles commissions/autres instances fédérale).

Le point de départ est tellement bas qu’il faudra un certain temps pour l’atteindre cf. item 6 et 7

Citation12.   Une stratégie de positionnement international assumée tant dans notre capacité d’accueillir le monde pour les événements ou l’incubation sportive de talents ou d’innovations thématiques/publics, notre contribution à la diffusion de notre formation, la recherche ou prospective de la richesse du modèle français de concilier la diversité des pratiques du citoyen au sportif de haut performance ou tout simplement comment demeurer dans les nations influentes ?

Retard immense dans l’exploitation des ressources internationales, pour l’influence, le marketing et l’influence. Nous ne pouvons que partager le constat et assurer que nous y affecterons un élu qui a exercé à titre professionnel dans le privé à ces questions. Tout est à faire et nous ferons.

Citation13.   Comment définir une réflexion de sortie de crise/prévention-anticipation des risques sur le court et moyen terme ?                              Une stratégie pro-active formalisée (et pas subie) de prévention des risques : de résilience aux impacts de cette crise sanitaire COVID 19, d’éthique et déontologie dans la vie fédérale, de prévention des discriminations, violences et autres risques connus ou à venir.

Recentrer la commission prospective sur ces enjeux avec de la production concrète, applicable et efficace, et poursuivre la dotation du fond de réserve pour être en mesure de faire face rapidement.


Citation14.   Comment concevez-vous le nouveau projet fédéral, sur quelles modalités de suivi, d’évaluation ?  Les projets sont « le brouillon de l’histoire », les projets fédéraux notamment ceux en amont des prochains Jeux olympiques s’inscrivent dans un contexte crucial pour l’avenir du sport et de chaque discipline que la crise sanitaire accélère…On a un seul passé, des futurs possibles et un présent à choisir ! Les enjeux internationaux (dans des échanges BWF, BE, solidarité olympique CIO/AFD/Erasmus +), nationaux avec les négociations du contrat de performance et de développement avec l’ANS ou des nouveaux partenariats public ou privé, mais surtout des enjeux territoriaux autour des PSF et PST sont colossaux pour l’avenir de la discipline. La vie des projets fédéraux du badminton de la phase de leur conception, de co-construction, de diffusion/appropriation ou de mise en ½uvre (par des plans d’actions formalisés/financés) bute souvent sur un principe fondamental d’absence réelle d’évaluation qui passe déjà par un reporting partagé.   

Idem 13. Equipe en mode projet, et évaluation des actions, culture de l’entreprise intégrée dans notre projet. Acceptation de ne pas se disperser, pour faire preuve d’efficacité. Prendre en compte dans les actions la notion de rentabilité économique, et politique…trop d’appels à projet n’ont pas pris en compte le coût en frais du personnel et autres coûts induits. Un élu aura dans ses missions le « contrôle qualité » …

Citation15.   Comment auto-évaluez vous votre projet ?                                                                                             
Il est admis deux grands piliers traditionnel du modèle sportif français que constitue le haut niveau et le développement des pratiques traduit dans la délégation de service public (contrat de délégation demain) ministériel, traduit dans les missions de l’ANS dans sa relation aux fédérations par un contrat de performance (intégrant un volet haute performance) et un contrat de développement (intégrant la déclinaison du PFS). La trajectoire du projet fédéral, compte tenu des richesses innées de l’activité, de la structuration de notre discipline dans un cadre spécifique du modèle sportif français très atypique s’inscrit dans une rénovation pré JOP 2024 et un héritage post JOP 2024. Cette perspective temporelle et événementielle, catalyseur de changements, révèle de nombreuses incertitudes, renforcée par les crises sanitaires et sécuritaires actuelles et les évolutions sociétales de consommation. Elles impactent la capacité de prise d’autonomie du mouvement sportif tant dans la transformation de la gouvernance que dans son modèle économique, qui impliquent de construire ou rénover les relations avec ces partenaires publics ou privés et impacte la relation aux pratiquants de son périmètre de délégation (et au-delà) dont une part est fidélisée sous la forme d’une licences…

Le sportif s’évalue aux résultats sportifs et pour une fédération à sa capacité à amener sur les podiums un maximum d’athlètes, ne pas confondre avec faire de la masse, cela n’a pas de sens sans les podiums. Pour la citoyenneté c’est en développant le nombre de pratiquants fédérés et en intégrant les réseaux d’influence pour permettre ce développement.

Citation16. Estimation selon les axes du projet fédéral de la mobilisation politique (in fine humaines et financières associées) :  la question de déterminer des priorités dans ce contexte s'impose avec la formalisation d’une méthodologie qui l’accompagne, impliquant d'évaluer et de prioriser les domaines d'activités.                                                             

La méthodologie proposée : vous notez chaque ligne de 0 à 20 en fonction de vos priorités : la somme totale = 20, vous indiquez % concernés.

-   Haut niveau/Parcours de performance fédéral
o   accession                                (   pts/  %)
o   excellence                               (   pts/  %)
o   haute performance               (   pts/  %)

-   Développement des offres
o   Compétitive                                                       (   pts/  %)
o   licenciés/ adhérents, solidaires et conviviaux            (  pts/  %)
o   éducative et sociétale et  autres publics repérés
en lien avec l'intérêt commun                                          (   pts/  %)
o   promotionnelle, "touristique", commerciale et privée  (   pts/  %)

-   Pratiques individualistes           (   pts/  %)

Pour cette question, nous reviendrons vers vous plus tard.

Sportivement, l'équipe Bad 2028.
Bad 2028 , Le pari des expériences

Bonjour à tous,
Etant absent plusieurs semaines, je constate que j'avais beaucoup de lecture à rattraper et merci pour ces nombreuses questions/réponses très intéressantes à lire (on sent qu'on approche du sprint final lol). Les divers projets affichent de bonnes intentions. Je reviens juste sur la question soulevée par "Mathieubad" d'exercer la fonction de président(e) à mi-temps ou à temps complet. Je pense que l'important n'est pas le temps théorique de travail mais la quantité de travail effectivement effectué. Certaines personnes font plus en 4 heures par jour que d'autres en 8 heures /jour et la bonne organisation est un facteur essentiel. De plus, les divers candidats ne sont pas seuls mais entourés d'équipes. Pour ma part, je suis plus sensible à la plus-value et à la qualité que l'on apporte à son sport plutôt qu’à la seule quantité de temps qu'on y consacre. Si le travail est bien fait avec une organisation efficace, je pense qu’il est possible de mener une présidence de fédération tout en conservant une activité professionnelle. Comme de nombreux bénévoles qui ne comptent plus leurs heures investies pour le badminton, nul doute que les candidats feront aussi quelques « devoirs à la maison » le soir voire la nuit pour répondre aux exigences de la fonction.
Badouille

Bonsoir Fanfan,


Citation de: fanfan5862 le 30 Novembre 2020, 12:51
Bonjour M. Richard
pouvez vous svp me développer votre plan de relance quand à la reconquête des licenciés perdus.... Il me semble qu'en terme d'actions prioritaires cela devrait être  LA préoccupation majeure d'un ou d'une candidate, et quels moyens  financiers seront débloqués / trouvés pour mettre en place cette ''relance'', car je pense  que les finances de la FD ne doivent pas être au mieux avec 30% de licenciés en moins me semble t-il
Evidement je poserai la meme question aux 2 autres candidats
merci

Voici la réponse à vos interrogations.

Oui effectivement, nous constatons une dépendance forte, trop forte, des financements venant de nos licenciés dans les ressources fédérales. C’est d’autant plus visible depuis la crise sanitaire qui nous traverse. Nous voulons multiplier les sources, déjà via une approche vers l’économie sociale et solidaire (ESS) qui couvrirait une grande partie de nos actions sociétales, formations, emploi secteurs où les enveloppes nationales et européennes d’appels à projets ne sont pas épuisées, ensuite via une économie plus ‘’marchande’’ orientée Marketplace, partenariats…. Une hybridation des ressources en quelques sorte. Bien sûr tout ceci ne se fera en un claquement de doigt, nous nous appuierons sur de réelles compétences ainsi que sur les réseaux des spécialistes présents dans notre équipe.
Dans l’immédiat et pour faire face à l’urgence des méfaits de la crise sur notre fonctionnement, nous nous appuierons financièrement sur le plan de relance gouvernemental et sur des réaffectations budgétaires afin de prioriser la reconquête des licenciés perdus, c’est LA priorité absolue pour notre équipe. Cela doit permettre de passer 2021 sans trop d’encombre. Puis de manière plus opérationnelle et plus pérenne nous nous appuierons sur notre centre de ressources ; en effet celui-ci collectera de manière très documenté les projets sociétaux en réussite dans certains territoires (et nous avons eu connaissance  de remarquables réussites au cours de nos échanges avec les ligues) pour ainsi pouvoir les diffuser (exemple à l’appui) dans les territoires qui ne les ont pas encore mis en ½uvre ou qui se heurtent à des freins….ceci évitera de refaire les mêmes erreurs et permettra sans aucun doute d’accélérer les processus. Pour cela, des groupes de travail (avec un leadership au territoire expert) autour de ces axes à succès territoriaux pourront être mis en place afin de décliner/adapter cette réussite aux autres territoires. Ces retours d’expériences serviront aussi à définir les meilleures structures de l’ESS à implémenter pour coller à la demande du gouvernement mais aussi des élus locaux et des entreprises locales. Devons-nous rappeler ici que le gouvernement a clairement fait savoir que le marché des JO 2024 serait fortement réservé aux entreprises répondant aux exigences de l’ESS (plateforme ESS 2024). Quant aux compétences de notre équipe sur la mobilisation des financements publics et privés, nationaux et internationaux, je vous invite à prendre connaissance des CVs des membres qui la compose.


Sportivement, l'équipe de Bad 2028.
Bad 2028 , Le pari des expériences