Les étrangers en Top12
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Les étrangers en Top12

Démarré par keating, 23 Août 2013, 08:04

keating Le 23 Août 2013, 08:04 Dernière édition: 23 Août 2013, 08:05 par keating
Le débat a eu lieu recemment concernant l'ouverture à un grand nombre d'étranger dans le top12.
Enormément des personnes favorables à l'arrivée des étrangers en parlaient comme un boost pour les joueurs français.
Voilà un article sur le foot qui va peut-être faire réfléchir, car je pense qu'on peut faire le parrallèle.

Citation de: Rue89L’Angleterre s’inquiète : le sport national est joué par des étrangers


Lundi soir, en clôture de la première journée de Premier League, affiche alléchante : Manchester City contre Newcastle. Le match est plaisant, il y a beaucoup de bons joueurs sur la pelouse. Le Belge Kompany, l’Argentin Agüero, le Français Ben Arfa, le Sénégalais Cissé ou l’Espagnol Navas.
Les calculs du Guardian

Part des joueurs nationaux parmi les titulaires en première division :
Espagne - 137, 62.3% (1ere journée 2012/13)
France - 123, 55.9% (1ere journée 2013/14)
Italie - 110, 50.0% (2012/13)
Allemagne - 87, 43.9% (2013/14)
Angleterre - 75, 34,1% (2013/14)

L’entraîneur de City, l’Argentin Manuel Pellegrini, s’adresse en espagnol à la plupart de ses joueurs. Dans le camp d’en face, la plupart des conversations se font en français, langue commune de sept joueurs sur 11. Ca ressemble à un match caritatif avec deux sélections « All Stars ». Sur les 28 footballeurs foulant la pelouse ce soir-là, quatre seulement sont britanniques.

Selon une étude du Guardian, Il n’y a plus qu’un tiers de joueurs anglais parmi les titulaires dans l’élite [34,1% - calcul réalisé sur les compositions d’équipe lors de la première journée]. C’est un record mais pas une nouveauté : il y a dix ans, ils n’étaient déjà plus que 35%.

En France, plus de la moitié [55,9%] des titulaires de la première journée de Ligue 1 étaient de nationalité française – les nombreux binationaux étant comptabilisés comme étrangers.
Aucune recrue anglaise pour les huit meilleurs de Premier League

La quasi-totalité des supporters s’en fichent. Il n’y a pas d’attachement à la nationalité des joueurs, pas plus qu’en France. Le niveau global monte, les stades sont plein malgré des tarifs prohibitifs, les audiences ravissent les diffuseurs. Ceux qui contestent le modèle actuel de la Premier League se plaignent du coût des abonnements, pas d’une pseudo-identité perdue.

Pourtant, l’Angleterre du football – anciens joueurs, sélectionneurs ou dirigeants – s’inquiète. Elle voit en parallèle ses sélections nationales péricliter. Les Espoirs ont perdu tous leurs matches à l’Euro cet été, les moins de 20 ans n’en ont pas gagné un à la Coupe du monde remportée par les Français. L’équipe A est menacée par le Montenegro et l’Ukraine dans les éliminatoires pour la Coupe du monde 2014.

Beaucoup de joueurs de l’équipe nationale sont remplaçants en club, comme Rooney et Smalling à Manchester United ou Milner à City. Plusieurs joueurs prometteurs, comme Oxlade-Chamberlain, Welbeck ou Rodwell, sont mis en concurrence avec des internationaux étrangers.

Pourquoi n’y a-t-il plus que des étrangers qui jouent au pays du football ? C’est une affaire d’argent. La Premier League, gavée de cash grâce à des droits télé dix fois plus élevés qu’en France – deux milliards d’euros par an –, vient se servir dans trois championnats en pleine crise économique – Espagne, France, Italie.

Les clubs anglais anticipent sur les formidables recettes à venir, qui donnent plus de moyens à Cardiff qu’à l’Olympique de Marseille. Southampton, 14è de Premier League l’an dernier, vient par exemple de recruter le buteur de l’AS Rome, Pablo Osvaldo, pour 15 millions d’euros. Une somme qu’aucun club français, hormis Paris et Monaco, n’a pu engager cet été.

Plus de 80% des transferts payants concernent un joueur étranger et aucun des huit premiers de la saison dernière n’a dépensé d’argent pour un joueur du cru.

L’ancien joueur de Manchester United Gary Neville, consultant respecté de la Sky et assistant du sélectionneur Roy Hogdson, a récemment évoqué le plafond de verre qui bloque les jeunes joueurs :

    « J’ai toujours cru que les meilleurs se hisseraient au sommet. J’ai toujours cru que, si l’on était suffisamment bon, on aurait un jour sa chance. C’est ce qu’on me disait quand j’étais jeune. Mais je n’en suis plus certain. Je ne suis pas sûr que, si un joueur est bon, il aura la possibilité de percer car tout le monde veut le succès immédiat et les jeunes n’ont pas le temps de progresser. [...]

    Ce n’est pas la faute des entraîneurs : tous ceux à qui je parle recherchent le long terme, aimeraient construire sur une longue période comme Sir Alex Ferguson l’a fait à Manchester United. Mais 63 des 92 clubs professionnels ont changé d’entraîneur la saison dernière, donc ils n’ont pas le temps. »

La saison dernière, l’observatoire du football du Centre international d’études du Sport (CIES) a calculé que les Anglais sélectionnables en Espoirs [moins de 21 ans] avaient obtenu 2,3% du temps de jeu total en Premier League contre 7,3% pour les Français en Ligue 1.

Gary Neville et Peter Taylor, ancien sélectionneur des Espoirs anglais, sont en faveur de quotas de joueurs britanniques en Premier League mais le droit communautaire complique les choses.

Pour Loïc Ravenel, collaborateur au CIES, les clubs sont surtout les coupables idéaux pour la Fédération anglaise.

    « Face aux mauvais résultats de la sélection, c’est un argument qui se vaut mais ce n’est pas le seul et unique. La FA a récemment pris conscience des problèmes de la formation des jeunes anglais.

    Elle voulait laisser aux clubs le soin de s’occuper de la formation mais comme les clubs anglais ont intégré dans leurs centres beaucoup de jeunes étrangers, elle a dû mettre en place sa propre politique. »

Le retard est important. Là où l’institut national du football existe à Clairefontaine depuis 1988, l’équivalent anglais n’a ouverte que fin 2012. Le vivier de techniciens est plus faible qu’ailleurs : moins de 3000 entraîneurs anglais ont suivi la formation de l’UEFA. Six fois moins qu’en France, huit fois moins qu’en Italie, dix fois moins qu’en Espagne.

    « Le vrai souci des Anglais, c’est qu’ils ne jouent pas en Premier League mais surtout qu’ils ne jouent pas ailleurs. Compte tenu des salaires en Premier League, même en deuxième ou troisième division, ils savent qu’ils ne seront pas aussi bien payés à l’étranger.

    Si vous êtes payés deux fois plus chez vous, dans un championnat dont on vous dit qu’il est deux fois meilleur, pourquoi aller voir ailleurs ? Pourtant, on dit souvent que l’équipe de France a gagné la Coupe du monde 1998 grâce à l’expérience que les joueurs ont acquis à l’étranger. »

Les Anglais jouant dans un bon championnat étranger se comptent sur le doigts de la main. L’ex-international Joe Cole a fait un passage d’une saison en Ligue 1 avant de rentrer tâter le banc en Angleterre, plutôt que de baisser son salaire, tandis que Joey Barton, désireux de baisser son salaire pour rester à Marseille, est retenu par Queen’s Park Rangers.

A l’inverse de l’Angleterre, le schéma actuel du championnat de France est propice à l’éclosion d’une sélection de haut niveau dans les années à venir. La crise économique encourage à la fois les clubs à faire jouer les jeunes du centre de formation – comme Lyon – et les joueurs à maturité ont intérêt, pour être mieux payés, à aller dans de grands clubs étrangers où ils trouveront un environnement concurrentiel qui les fera progresser – ou les perdra s’ils ne sont pas assez forts.
Raquette orange et noir, parce que j'aimais bien sa couleur ...

On en est pas encore la hein ;)

Un boost pour le bad français ? mmhhh utopique ou idiot de penser que les joueurs étranger apporteront quoi que ce soit au badminton français...contrairement au foot ou les joueurs s'entraine tous ensemble...dans le badminton les joueurs viennent en avion le jour de l'interclub et reparte le soir...donc apport pour les autres joueurs de l'équipe ? ZERO !

Le seul avantage ? en terme d'image pour notre sport ! le niveau augmente, donc augmentation de la médiatisation !

Le pire c'est qu'avec cette nouvelle règle il sera possible d'avoir une équipe de Top 12 composé à 100% de joueurs étranger ! (Chambly cette saison : 4 joueuses européennes de niveau international ! bref chambly champion !)

Yonex nanospeed 9900 (BG80 Power 12.5 kg) Forza kevlar CNT POWER 10000 S (BG 80 Power 12.5 kg) Yonex Nanoray 800 (BG 80 Power 12.5 kg) Li Ning N50 II (BG80 Power 12.5kg)


C'est ca le sport en meme temps ! On prend les meilleurs...

Je ne suis pas entièrement d'accord avec toi Taurandir , certes le joueur étranger n'apporte pas grande chose à son équipe vu qu'il ne s’entraîne pas avec , mais pour les adversaires, jouer contre lui , procure beaucoup d'expérience. Si les asiatiques nous dominent autant, c'est parce qu'ils n'ont pas peur d'aller se frotter à des joueurs et des championnats étranger aussi. Chaque pays à son style de jeu et son style de joueurs, de mentalité, ... Le badminton Français n'est pas le même que le Hollandais , le Danois ou l'Allemand :)
Badminton Player from Belgium

1310 Matchs officiels

Classement :

SM : 3

DM : 3

DMX : 3

Citation de:  samouraï-badJe ne suis pas entièrement d'accord avec toi Taurandir , certes le joueur étranger n'apporte pas grande chose à son équipe vu qu'il ne s’entraîne pas avec , mais pour les adversaires, jouer contre lui , procure beaucoup d'expérience. Si les asiatiques nous dominent autant, c'est parce qu'ils n'ont pas peur d'aller se frotter à des joueurs et des championnats étranger aussi. Chaque pays à son style de jeu et son style de joueurs, de mentalité, ... Le badminton Français n'est pas le même que le Hollandais , le Danois ou l'Allemand :)

Je ne suis pas trop d'accord avec ça... Quelle expérience positive peut-on tirer d'un 21/5 - 21/7 contre un Indonésien en Top 12 ? Le match dure 10 minutes, tu te fais complètement balader, je ne vois pas en quoi ça fait progresser sur un match.

Je rejoins complètement Taurandir, les étranger en Top 12 peuvent apporter au bad français en s’entraînant dans le club pour lequel ils jouent. Là, les jeunes, en se confrontant à ce genre de joueur plusieurs fois par semaine, peuvent effectivement progresser avec ce type de confrontation. Mais prendre 2 ou 3 branlées dans la saison n'apporte, à mon sens, strictement rien.

C'est comme dire d'un joueur international français, lorsqu'il a pris une taule au premier tour d'un Super Séries "mais au moins il repart avec le plein d'expérience". Depuis le temps que j'entend ça, pourtant rien ne change, il prend toujours des branlées au premier tour...

Il y a une dizaine d'années j'ai fait une saison en nationale1 (à l'époque où le top12 n'existait pas et que c'était la division la plus élevée du championnat) avec Béthune.
Il y avait 10 ou 12 équipes dans le championnat, ça ne se jouait pas encore en aller/retour.
Plusieurs fois on a joué contre des équipes où personne ne parlait Français.
J'ai probablement progressé, en Anglais, pas tellement au bad...
Poussé ce système à l'extrême fait que le championnat n'est plus constitué que de joueurs internationaux (avec une dizaine de joueurs Français tout au plus), où est alors la progression des joueurs Français ? Nulle part, puisque les joueurs Français qui vont participer à ce championnat jouent déjà contre des joueurs plus forts que eux dans les tournois internationaux...

Moi je trouve que cela t'offre de l'expérience, j'ai joué en compétition contre des Français et des Allemands qui ont en général un niveau plus élevé que chez nous en Belgique et je me suis fait battre, mais à chaque fois à la deuxième rencontre , j'ai adapté mon niveau de jeu , j'ai pensé différemment et après c'était de justesse qu'ils me battaient. Donc oui si tu joues genre 2 fois contre un étranger sur une saison et que tu te manges une branlée, cela ne va p-e pas t'apporter bcp, mais si tu joues souvent , cela ne peut que te faire progresser et tu apprendra de ton adversaire lors des matchs ( un matchs c'est le résumé de tous les entraînements ) Brice Leverdez n'a pas le même niveau maintenant qu'il joue contre des joueurs étrangers, que avant quand il n'affrontait que des joueurs Français. Maintenant je suis entièrement d'accord avec vous, ils progresseront 10 fois plus vite avec un entrainement avec un étranger que avec un match contre lui, mais de la à dire que les matchs n'importe quasi rien, je n'adhère pas :)  
Badminton Player from Belgium

1310 Matchs officiels

Classement :

SM : 3

DM : 3

DMX : 3

Il y a la politique de la FFbad et la politique club...

C'est pour moi une bonne chose que la Fédé laisse la possibilité aux clubs de choisir. Après certains préférerons renouveler la quasi intégralité de leur équipe avec l'avantage d'une progression des entraînements. D'autre jouerons toujours la carte des joueurs formés au club ou dans d'autres club français.

Il n'y a pas un fonctionnement meilleur que l'autre mais chacun peut tirer parti de l'autre. J'étais heureux de participer il y a quelques semaines à un stage coaché par une joueuse Indonésienne de Chambly. Cela m'a motivé à adopter une certaine rigueur à l'entrainement.

Pour ce qu'y est de la médiatisation, je ne suis pas sur qu'il existe une corrélation par rapport à ce phénomène.
Carlton Vapour Trail Tour
Carlton X-elerate X67 > 10kg
Asics Gel Rocket 6[/i
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Arethusa Le 01 Décembre 2013, 15:49 #9 Dernière édition: 01 Décembre 2013, 15:51 par Arethusa
J'avais faire un sujet un peut similaire durant les JO

http://badmania.fr/index.php?mod=forum&ac=voir&id=3947&debut=0

Au tennis de table, il n'y avait que des chinois naturalisé.

Imaginez que la France naturalise des chinois pour le badminton Francais, ba Brice Leverdez pour par exemple être 5 iem au classement français et ne plus participer au JO juste parce-qu’il y a 4 personnes naturalisé meilleur que lui, enfin bon, lisez mon sujet si vous voulez mieux comprendre l'idée ^^



tout comme PI avait été naturalisé à l'époque ... C'est elle qui a fait les meilleurs résultats Français jusqu'a maintenant et a contribuer au développement du badminton grace à ces résultats internationaux
X feel blast GT ( 13kg)

tout comme PI avait été naturalisé à l'époque ... C'est elle qui a fait les meilleurs résultats Français jusqu'a maintenant et a contribuer au développement du badminton grace à ces résultats internationaux

>>>> oui mais à quel prix ? Une génération de joueuse mise de côté et d'un niveau très très faible...(choinet, lebuhanic, matias...) Pi n'a pas été intégré au groupe féminin de l'Insep...ok elle était largement au dessus...mais pas une raison...elle a apporter du plus en terme d'image (les victoires ça aide !) mais elle n'a rien apporter en terme de niveau de jeu...

Yonex nanospeed 9900 (BG80 Power 12.5 kg) Forza kevlar CNT POWER 10000 S (BG 80 Power 12.5 kg) Yonex Nanoray 800 (BG 80 Power 12.5 kg) Li Ning N50 II (BG80 Power 12.5kg)


Message indéfini

Je suis entièrement d'accord avec la réponse de Taurandir concernant les rapports de Pi avec les autres joueuses. Avec tout les respect que j'ai néanmoins pour cette joueuse, les entraineurs de l'Insep ont aussi fait le choix d'hypothéquer toute une génération de joueuses, on n'en n'avait déja pas beaucoup; il faudrait quand même aussi s'interroger sur le fait que quelques joueuses actuelles ont préféré les entrainements de leur structure plutôt que de venir à l'Insep, de temps en temps je crois qu'il faut accepter une remise en question , d'un point de vue vie professionnelle on y est obligé, mais il semblerait que dans la sphère badminton il y ait quelques intouchables, plusieurs devraient comprendre que tout se sait maintenant par les réseaux sociaux, plus d'humilité ferait le plus grand bien à notre sport.