Crédit photo : Yonex International

À moins de trois semaines du coup d'envoi des Jeux Olympiques 2016 à Rio, soulagement ce matin du côté de la pépite thaïlandaise Ratchanok Intanon qui a été blanchie suite à son contrôle anti-dopage positif au mois de mai dernier.

Les espoirs de tout un pays sur les épaules

Revenons-en aux faits. Apprenant avec stupeur la semaine dernière son échec lors d'un test anti-dopage positif lors de l'Uber Cup 2016, la championne du monde 2013 était apparue très marquée par la situation. La raison de cet échec ? La présence d'acétonide de triamcinolone, un glucocorticoïde puissant, dans un échantillon d'urine prélevé pendant le tournoi à Kunshan, en Chine.

L'usage de cette substance est prohibée en compétition selon la liste des produits interdits fournie par l'AMA (Agence Mondiale Anti-dopage) en 2016, mais ce seulement si elle est administrée par voie orale, intraveineuse, intramusculaire ou rectale. Lors d'une audience dans laquelle de nombreux éléments de preuve ont été soumis, ainsi que le témoignage d'un témoin expert, il a été établi que ce produit faisait partie d'un traitement médical continu de l'athlète afin de soigner ses genoux, et que la voie d'administration de la substance était intra-tendineuse, donc autorisée.

Le commission a conclu qu'à la vue des éléments présentés, aucune violation de la réglementation n'a été commise. Désormais innocentée, Intanon va pouvoir se recentrer sur ses objectifs, avec en ligne de mire l'espoir d'offrir enfin à tout un peuple, à l'instar d'un Lee Chong Wei en Malaisie, le graal olympique.